mardi 10 janvier 2012

Janvier :Jailbird, Kurt Vonnegut

Je pensais que j'avais ramassé Slaugtherhouse Five, mais bon.. Vonnegut is Vonnegut... Petite lecture bien rapide, je l'ai lu en a peu près 36 heures par petites bribes...

C'est le 2e livre de Vonnegut que je lis, (le premier étant Mother Night, lire billet ici) et à date le style semble se suivre. Le récit est raconté à la première personne par le personnage principal, un dénommé Walter F. Starbuck.

On retrouve Starbuck alors qu'il s'apprête à sortir de prison, pour son implication inopportune dans Watergate. On apprends ainsi toute son histoire ironique. Son lien avec un riche héritier, son éducation à Harvard, les quatres femmes qu'il a aimé, et l'aventure improbable qui l'attends au cours de ses premiers 24 heures en sortant de prison. On aborde les themes travaillistes, du communisme et du capitalisme

C'est une histoire facile à lire, bien écrite, empreinte d'ironie. J'ai aimé les références à toute sorte de petits faits historiques ; les femmes qui avaient peinturé les horloges, les gitans qui avaient été décimés par les nazis durant la 2e guerre mondiale (j'ai appris ça récemment, voir billet ici.), et de Sacco et Vanzetti, des anarchistes d'origine Italienne condamnés à mort, potentiellement à tord, et dont j'ai appris l'existence par le biais de ce livre (des fois, on peut apprendre des choses même en lisant de la fiction! Suffit de faire un peu de recherche par la suite, et prendre les choses avec un grain de sel.)

J'ai adoré la corporation RAMJAC, qu'on soupçonnait controlais tout, mais en réalité, ne detenais qu'une part infestimale du marché... Dire que la polémique sur les monopoles n'as pas beaucoup évolué depuis les années 70's... Sauf peut-être être devenu plus accepté dans le 'mainstream'... Hate de voir ce que les gens diront des conspiracy theory d'aujourd'hui dans 40 ans...

Suivre les reflections du personnage sur sa jeunesse m'a bien fait réfléchir sur l'ignorance qui accompagne souvent la jeunesse... Du moins la mienne! Surout en juxtaposition avec ma dernière lecture, Persepolis, où la petite Marjane citait Marx à 12 ans, et lisait les grands philsophes à 15...

Somme tout une belle lecture, qui se lit bien, tout en portant à la reflection. Bravo!

Up next, The wonderous life of Oscar Wao, par Junot Diaz.



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