vendredi 30 avril 2010

Lecture(s) de voyage

Nous partons bientôt vers Cuba, petit voyage coup de tête. Même si j'ai fini par trouver trop de livres, je me demandais si vous aviez des suggestions de livres pour lire en vacances.

Je fouille la bibliothèque. Je n'ai pas envie de L'amour au temps du Choléra. Le film était mauvais, je vais attendre d'oublier l'histoire. Trouvé Comment voyager avec un saumon d'Eco, que j'ai acheté il était une fois, mais que j'ai laissé de côté en lisant la première des histoires qui était plate. Je l'ai preté à une amie qui m'a assuré que le reste était bon. Des histoires courtes c'est bien pour les voyages. On le ressort.

C'est une boite à trésor cette bibliothèque. Katia, Jacques et Sylvie, vous avez encore de mes bébés... Aussi une brique de Kerouac que je ne peux pas me souvenir si j'ai lu. Mais celle là me tente plus ou moins en ce moment... Les visions de Cody, vous l'avez lu?

J'ai le goût de lire un auteur hispanophone, je ne sais pas pourquoi, mais le Garden of Forking Paths, de Jorge Luis Borges me saute à l'esprit. Recherche majeur, aucun livre à la bibliothèque, ni chez Robert le libraire, ni au Chapters. Merde. Un livre de ses collections complète en Anglais. Je voulais l'Aleph. Borges est un mal-aimé. Je relirais l'extrait dans le Norton's introduction to litterature (eighth edition). Ça me rappelle Janet Kennedy, ma prof de littérature anglaise en première année d'Université. Quelle femme géniale, je vais lui envoyer un courriel.

Je sors du Chapters avec le Vieil homme et la mer, de Ernest Hemingway, qui était 6$ de moins cher en français, donc tant pis pour l'acheter en langue originale, et aussi Lullabies for little criminals, de l'auteur canadienne Heather O'Neill, que j'attendais trouver en rabais, mais en vain, il me tentait ça faisait belle lurette.

Bon. Un auteur cubain. J'ai cherché L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon. Putain. Il y a un autre voyageur dans les parages. Tout les livres qui sortent de mes recherches pour Cuba ont été sortis. Hmm. Coup de fil à Robert qui me confirme qu'il n'a pas Zafon pas en stock. Bon.

Quelle joie d'avoir la bibliothèque municipale dans mon building! Le temps d'une pause, j'ai sorti une biographie de Carlos Eire, Confessions of a Cuban boy, Waiting for snow in Havana, et puis Secrets of the Bulls de José Raul Bernardo. Le premier semble intéressant. Le deuxième plus ou moins.

J'ai aussi sorti une collection d'histoires courtes de Hemingway. Apparemment que Hemingway a passé du temps à Cuba pour écrire. Sounds good to me. Hills like white elephants, que j'avais aussi lu dans mon Norton est dedans. Youpi. J'ai hâte de boire des mojitos, des ron collins, pis des Hemingway especial. Miam.

Mais bon. Somme toute, j'ai plus de livres que je peux dévorer, malgré l'indisponibilité de mes choix premiers, j'aurai peut-être fait de belles découvertes.

Nota: Je ne pense pas amener les livres par auteurs cubains à Cuba. Les deux ci-dessus sont exilés au États-Unis. Je n'ai pas trop envie de rembourser la bibliothèque...

mercredi 28 avril 2010

Mars 2010- Extremely Loud and Incredibly Close. Jonathan Safran Foer


Bon, l’heure est au rattrapage! Mai arrive!

J’ai lu ce livre grâce à la merveilleuse suggestion de Marie-Ève sur un¸fil FaceBook (ce qui me fait penser que je dois lire le livre que Daniel m’as recommandé sur le même fil!!!). J’avais vu le film tiré du premier roman acclamé de l’auteur, soit Everything is Illuminated. J’avais capoté. Je l’ai regardé trois fois avant de le ramener au Spin It.

Bon choix de livre. Je pense que je l’ai lu en moins d’une semaine. Impossible à déposer.

Le personnage principal, Oskar Schell, est un garçon de neuf ans qui perdu son père dans la tragédie du 11 septembre. Il est aussi francophile, et un adepte de la science, et de la musique. Oskar fait une découverte qui le guide sur une quête; on suit le jeune enfant intelligent et mal adapté dans ses périples dans le deuil et la découverte de soi, et de son histoire de famille, et il nous dévoile ses secrets les plus profonds.

La narration est partagée entre Oskar, et quelques personnages plus ou moins mystérieux qui dévoilent leur lien au petit garçon au fil de l’histoire. Parfois, ces chapitres e déroulent sous forme de lettre parlant au défunt, ou sont adressés à Oskar. La narration du petit Oskar est aussi entrecoupée de lettres que notre héro envoie à ses idoles, par exemple à Stephen Hawkins, et autres recherchistes scientifiques, ainsi que leurs réponses.

Il utilise aussi des images plus ou moins disparates, qui font dit-il partie du livre de découpage d’Oskar intitulé ‘Choses que j’ai vécu’ – ce qui n’est pas toujours le cas au sens littéral, par exemple une image de tortues qui forniquent – pour illustrer sa façon de voir le monde.

Conformément à la vision que j’ai eue de l’auteur dans le film Everything is Illuminated, les personnages étaient excentriques et tout à fait uniques. Le thème de la recherche du patrimoine familiale a aussi a aussi refait surface. Tout de même pour le tendre humour qui dérive du tragique.

En lisant un aperçu du livre sur wikipedia, je me suis un peu fâchée. On décrit l’auteur comme étant un révolutionnaire, comme ayant transformé la littérature à tout jamais. Même si je lisais le livre et je j’adorais, je trouvais que c’étais une exagération. Je me disais. Mais Kundera! Anne Hébert et Kamouraska! Mais tout les autres qui ont utilisé divers narrateurs, et joué dans la temporalité (je n’ai quand même pas étudié en littérature, je vais réutiliser mes exemples en mille fois) Il n’a tout de même pas inventé la roue!

Mais en me remémorant le livre, je dois avouer qu’ils n’ont pas entièrement tord. Les liens sont tissés serrés, les styles de chacun des narrateurs distincts, les thèmes à la fois très contemporains, mais tout à fait classiques… Bref c’était bon. J’étais très triste de finir ce livre, surtout parce que j’en voulais plus.

Finalement, j’étais peut-être juste jalouse que cet auteur prodigue n’as que 33 ans, et qu’il a été professeur invité à Yale, et enseigne maintenant à l’Université de New York?

C’est un livre qu’il faut absolument lire, j’aimerais comparer à Everything is Illuminated, que j’aimerais peut-être encore plus. J’espère qu’après son livre non-fiction, Eating Animals, on verra d’autres fictions par Safran Foer. Bravo.

Mot de la fin : J’ai prêté le livre à ma mère, et elle l’a adoré. Elle l’a aussi lu en dedans d’une semaine… Et si on aime tout les deux quelque chose, c’est parce que ça dépasse les gouts, ça parle à l’humanité. Je pense que c’est impossible de ne pas tomber en amour avec ce livre.

Auteurs/Livres auxquels ce livre m’a fait pensé :

Jeffrey Eugenides, Virgin suicides (film), Middlesex (que j’ai ramassé pour 50 cents dans un thrift store des années avant qu’Oprah le mettre sur son bookclub…) Style franc, obscur, chemins inexplorés. Eugenides et beaucoup plus sombre, mais il m’a semblé que c’étais tout les deux des chefs-d’œuvre.

Anne Hébert, Kamoursaka, Juste parce que c’étais dans ce livre que j’avais exploré l’idée des narrations mixtes, etc. Aussi, je l’ai lu dans l’autobus en revenant de New York. Moi je l’ai aimé ce livre la. Pas mon style habituel, mais si bien écrit.

lundi 19 avril 2010

Frye en direct: Auteurs en emergence

Une phrase par auteur, test de blogue par e-mail:

Carla Gunn: Young chachter reminds me of kid in Jonathan Safran Foer. Cute and clever.

Jean-Mari Pitre: Frere de feu, receuil de poesie. Touchant et intime narratif qui nous donne un appercu de l'ame de l'auteur. Impossible de rester neutre.

Vanessa Moeller: Beautiful. I'd like to let my eyes wander upon the pages and absorb the lines.

Dominic Langlois: Merci. Drole mais profond. Lancement demain avec Jean-Paul D'aoust, Georgette LeBlanc et, ben lui. J'ai hate de lire!

Ryan Turner: Sentences jump out at me. I'm intrigued and wonder where it's all going. Innoncence? Rebellion? Still intangible, but funny, promising, honest, fresh.

Conclusion: These authors make me want to write. J'aimerais aussi gagner la loto mais faudrait d'abord acheter un billet... Faudrait ecrire pour devenir ecrivaine. Merci pour l'inspiration...

www.frye.ca pour plus de details sur les livres et les auteurs... C'est mon prochain arret!

vendredi 16 avril 2010

Shameless promo : Le Frye arrive !

Vous êtes tous et toutes invités à l’ouverture officielle du Festival Frye qui se déroulera ce lundi 19 avril de 11 h à midi à l’hôtel de ville de Moncton.

Prendront la parole lors de l’événement : le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham, ainsi que la sénatrice Rose-May Poirier. Ce sera également l’occasion d’entendre le nouveau poète flyé du Festival Frye : Jesse Robichaud ! 

Le Frye a une très bonne programmation cette année. Pour plus d'informations : www.frye.ca.

Février 2010 : Comment je suis devenu stupide, Martin Page

Un livre court pour un mois court.

Ce petit roman de quelques centaines de pages m’a interpellé une bonne journée au Chapters par son titre loufoque, sa petite carrure, et les jolies illustrations sur la couverture. Je me suis dit que ce serait un livre génial à lire lors de mes vacances d’été.

J’étais en plein milieu de Le Rouge et le Noir de Stendhal, et je me disais que ce livre serait une suite parfaite. En fin de compte, ça m’as pris une journée grise de vacances au complet pour terminer le Rouge et le Noir, et j’ai trainé Comment je suis devenu stupide dans ma sacoche pour 7 mois avant de l’entamer.

Le petit livre maintenant tout usé par ses péripéties dans mon sac à main, je l’ai commencé la lecture avec plein d’idées sur son déroulement. Je me disais que le livre voudrait sans doute me faire la morale sur la cupidité de la société et le besoin de s’en détacher.

Je n’avais pas entièrement tord, mais j’ai tout de même été charmée par le personnage saugrenu qui embarquait naïvement, et en toute conscience sur un voyage vers la stupidité.

Le récit est plein d’humour. Le personnage tente d’abord l’alcoolisme pour échapper à l’intellectualisme qui l’empêche de vivre heureux dans la société, il se joint ensuite sans succès à un groupe de promotion du suicide, pour enfin trouver une solution parfaite : une pilule magique, remède à son mal de vivre. Il découvre enfin que son bonheur était à portée de main depuis tout le temps, ou quelque chose de cliché comme ça.

On peut s’entendre pour dire qu’il n’y avait pas de grandes surprises dans le dénouement de l’histoire, quoique la fin fût tout à fait charmante, et les personnages et situations farfelues ont retenu mon intérêt jusqu’à la toute dernière page.

La force de ce petit roman réside dans l’humour et la légèreté avec laquelle l’auteur aborde une critique de la société moderne. J’ai rit et j’ai sourit, j’ai pris le tout avec un grain de sel, j’ai beaucoup apprécié. Et malgré moi, j’ai un peu réfléchi sur mes propres convictions en mesure avec mes actions.

Vous apprécierez ce livre si : Vous êtes un anticonformiste dans l’âme, peu importe si vous l’êtes encore, si vous l’avez un jour été et gardez de cette époque un tendre souvenir, ou si aujourd’hui, vous travaillez de l’intérieur du système pour mieux connaître l’ennemi, et sous votre complet, vous êtes toujours prêts à ébranler le système…

Nota : On m’informe qu’il y a aussi une bande dessinée du même nom. Intéressant! Avec comme héro un intellectuel vivant en marge de société, je crois que ce livre se prêterai très bien à l’illustration.

mardi 13 avril 2010

Mise à jour

Bonjour!

Juste un petit mot pour dire que d'autres critiques s'en viennent!

À venir:

Février: Comment je suis devenu stupide, Martin Brun (un livre court pour un mois court)
Mars: Extremely Loud and Incredibly Close, Jonathan Safran Foer (wow!)
Avril: The Glass Castle, Jeannette Walls (prometteur...)

Et... Plein de petites surprises!

jeudi 8 avril 2010

Janvier 2010 : L’Immortalité, de Milan Kundera.


Étant donné que je voulais lire 12 livres en 2010, je vais commencer par le début, donc, janvier, pendant que c’est encore relativement frais.

Ma lutte avec L’Immortalité a débuté en décembre, lorsqu’à court d’idées pour choisir ma prochaine lecture, j’ai demandé à ma jolie sœur Margo de choisir au hasard un livre de la bibliothèque. Les critères étaient que je n’ai pas déjà lu le livre, qu’il soit en français et qu’il ne soit ni poésie, ni théâtre (pas que je n’aime pas ces genres, je me cherchais tout simplement un roman). Cinq livres tirés et puis replacés plus tard, mon choix avait été fait.

Tout d’abord, je dois dire que j’ai adoré l’Insoutenable Légèreté de l’Être du même auteur. Je m’attriste de ne pas encore aujourd’hui même être en mesure de vous fournir un lien vers ma critique de ce livre (c’est à venir!). J’avais eu des commentaires mixtes au sujet de L’Immortalité, mais, j’étais déterminée de replonger dans l’univers de Kundera.

Les débuts ont été ardus. Malgré les premiers chapitres aguichants, j’ai eu une énorme difficulté à entamer ce volumineux volume, à saveur un peu philosophique, et au fil un peu décousu, mais somme toute, ça été un roman enrichissant qui m’a donné soif de l’auteur.

L’intrigue se déroule autours d’une famille, mais dans le style de Kundera, on découpe de façon qui semble parfois aléatoire pour suivre les caractères périphériques qui ont une attache quelconque à la famille principale. Puisque l’auteur se trouve à être un de ces personnages périphériques, il se permet d’illustrer ses thèmes par des exemples historique, en particulier de l’auteur Goethe, ainsi que des pensées qu’il s’imaginait qu’aurait eu Goethe. Ce séjour dans la réalité de l’auteur m’as beaucoup plu (il parle du roman qu’il écrit, fait référence à l’Insoutenable Légèreté de l’Être, et dans une des discussions fictives de Goethe, le personnage dit quelque chose dans le style de, que veux tu, nous somme seulement en train d’avoir cette discussion parce qu’un auteur un peu fou souhaite que nous l’ayons…).

J’avais bien aimé ce style découpé de personnages partagés dans l’Insoutenable Légèreté de l’Être, mais j’ai trouvé cela un peu plus distrayant lors de cette lecture, qui s’est épandue sur plusieurs mois, possiblement en raison de distractions dans ma vie personnelle qui rendait parfois insoutenable la lecture prolongée d’un livre qui me forçait à réfléchir.

Kundera aborde le thème de l’immortalité à travers de réflexions sur l’image de soi et la perception des autre sur le Moi, les devoirs de la presse et son influence – voir son pouvoir- sur les gens célèbres et leur images, l’atteinte de l’immortalité par son œuvre ou par sa réputation, et le sentiment que peu bien ressentir l’humain devant son immortalité parfois façonnée après sa mort. L’auteur sait le faire de façon élaborée, qui porte le lecteur à la réflexion.

À mesure que le roman avance, ce qui au début pouvait sembler décousu se tisse, et guide le lecteur vers une fin inévitablement douce-amère, ironique, empreinte d’une lueur d’espoir.
Ce roman, qui m’a parfois paru long, m’a toutefois laissé extrêmement satisfaite. C’est pour moi un livre qui se présente plus comme un défi qu’un plaisir frivole, mais j’ai aimé tranquillement décortiquer ce livre; j’en était d’autant plus satisfaite à sa conclusion.

Ma recommandation :

Si vous ne connaissez pas Milan Kundera, je vous suggère de commencer avec l’Insoutenable Légèreté de l’Être, qui était plus accessible, et tout simplement merveilleux. Pour l’Immortalité, ce ne sera certainement pas le dernier livre de Kundera que je lirai. J'ai fini par vraiement entrer dans ce monde.

Livres auxquels ça m’a fait penser et pourquoi :

Le nom de la Rose, d’Umberto Eco : C’étais long, et c’étais songé, et puis j’avais terriblement hâte de le finir! J’ai de loin préféré Kundera. À noter que j’ai beaucoup aimé la Mystérieuse flamme de la Reine Loanna d’Eco.

Véronika décide de Mourir, de Paulo Coelho : Thème de réflexion sur la vie et la mort. Similarités intangibles de réflexion parfois géniale, d’autres fois un peu moins, mais somme toute, le livre m’a marqué de façon positive.

La naissance d’une idée

Pourquoi un blogue?

Depuis toujours, je suis avide de lecture. J’adore me laisser guider par les mots sur une route inconnue. Et j’adore discuter de livres. En fait, j’aime parler de façon générale...

Ma grande amie Lyne a toujours écouté mes longs monologues sur les livres que je lisais et m’a dit au moins cent fois que je devrais écrire des critiques littéraires. Puisque je lis rarement des nouveautés, j’envisageai mal l’utilité qu’aurais ma perspective sur Cent ans de Solitude de Gabriel Garcias Marquez, de l’Insoutenable Légèreté de l’Être de Kundera, ou sur le Rouge et le Noir de Stendhal.

J’ai commencé à penser à un blogue, mais rien ne semblait coller.

Cette année, l’idée me trottait dans la tête de tenter lire douze livres en douze mois, mais je voyais mal comment peupler un blog avec un post par mois.

Aux alentours des même temps, j’entendais parler de club de lecture, et j’ai adoré l’idée de se rencontrer avec une bonne bouteille de vin et une assiette de fromages fins. J’ai vu plein de commentaires sur les fils de nouvelles de mes ami.e.s sur Facebook qui semblaient susciter l’intérêt général chaque fois qu’on parlait de livres.

L’univers conspirait à ce que naisse une idée.

J’aimerais dire que l’idée m’est venue comme un coup de génie, mais c’est comme si elle est née au moment ou elle est sortie de mes lèvres, entre deux morceaux de sushis partagés avec un brillante copine. Comme si je ne me rendais pas compte du potentiel de cette idée avant de l’avoir entendue.

Ça m’a semblé comme le meilleur de tout les mondes : un lieu où discuter de mes lectures, mais sans être limitée par les choix d’un groupe, ou par des échéanciers spécifiques, un lieu où trouver des idées pour mes prochaines lectures (car la fin de chaque livre est souvent une victoire douce-amère qui me laisse avec un petit deuil du plaisir que j’ai pris à lire le livre, et je passe de longues minutes à contempler ma bibliothèque en espérant qu’un nouveau bijoux me tombe en pleine figure. ), et célébrer, collectivement, l’amour de la lecture.

C’est ainsi donc que je vous ai lancé l’appel, et qu’est né ce petit blogue. Je lui souhaite une vie longue et illustre en votre compagnie sublime! Place aux livres!