vendredi 31 décembre 2010

Ah pis 26: The Russian Debutante's Handbook, Gary Shteynghart

Ce livre m'as rendu la tache facile. Je l'ai commencé avant-hier après ce que je croyais serait mon dernier billet de 2010, et ce fut le coup de foudre. Un concurrent pour le top 5 de l'année....




Bozhe Moi, comme dirait Vladimir, notre jeune héro, en quête continuelle d'amour, d'argent, et d'une identité propre.

Notre petit Volodechka, Russe Juif arrivé aux États-Unis lors de ses 13 ans fête son 25 anniversaire... Ce qui veut dire qu'inévitablement, sa mère, riche propriétaire de corporation, l'appellera pour lui dire à quel point elle est déçue de lui, parce qu'il travaille encore pour 8$ l'heure dans un centre d'acceuil pour immigrant.

C'est là que Vlad rencontre un personnage bien excentrique qui lui ouvrira les portes ers un monde mafieux dans l'Europe de l'Est... en échange bien sur d'un service.

Le jeune Vlad résiste d'abord, mais après qu'il quitte sa copine (dominatrix) pour une jeune 'hipster' de Manhattan, son manque d'argent lui entraine dans une série de mésaventures qui le poussent à fuir le pays, et prendre refuge dans les bras de son nouveau patron, chef de la mafia Russe à Prava, ville que je ne trouve pas sur google, qui doit donc être imaginaire.... Ville surnommée le Paris des 1990's, car tout les jeunes américains artistes s'y retrouvent.

Entouré d'Expats et de compatriote Russes, il créera un monde magique auquel se mélangent fiction et folie.

Je suis un peu déçue de la fin, qui toutefois, laisse croire qu'il y a des grandes choses prévue pour Vlad.

Nouvel auteur contemporain a ajouter à la liste que j'aime bien: J'attends avec impatience que la bibliothèque me prête Super Sad True Love Story...


Gary Shteyghart tel qu'il apparait dans la pochette de son livre.

Ce livre me rappelle:
Le film Everything is Illuminated, basé sur le livre de Jonathan Safron Foer (Je n'ai pas encore lu le livre, mais je les trouvé au magasin de livres usagés, donc bientôt..) Le personnage principal, immigrant juif, un peu 'awkward' découvre un Europe de l'Est pré-internet en pleine crise d'identité. Les personnages loufoques, les aventures invraiesemblables... Je ressens Shteyngart plus satirique, plus exagéré dans ses lubies, et Foër plus sensible, plus capable de provoquer un émotion primale, douleur ancestrale. Où (selon ma lecture de un roman de chaque auteur) Foër explore plutôt un côté de son histoire personelle, encadré par une histoire plus vrai, la lecture ne suppose pas la necessité d'un baggage intellectuel, malgré l'intellignece de ses personnages, et l'éloquence de son narratif; Shteyngart lui, du moins dans ce monde plutôt absurde qu'il a voulu se créer, des personnages snobs qui règnent son monde, il ajoute une légere couche de références obscures (ou litéraire, ou artistiques) qui feront rire n'importe qui a une connaissance un peu vague de milieux semblable. Bref Foër crée des personnages plus innocents et naïfs, Shteygart semble jeter un regard plus ironique, imbue d'un humour noire, sur le monde, ses personnages plus fondamentalement désillusionnés.

Il me rappelle aussi un peu Eugenides Levy, (Middlesex) surtout en raison du merveilleux récit loufoque, du thème de l'immigrant, et peut-être même son apparence physique semblable :)



Quelle belle façon de finir l'année! Maintenant, j'enfile mes skis de fonds!

mercredi 29 décembre 2010

Bilan 2010: 25 livres

Bon, déjà un an en lecture chroniqué ici avec vous.

25 livres en un an. Tout de même une bonne année...

Mon top 5 (pas en ordre):

Lullabies for little criminals
Extremely loud and Incredibly close
No one belongs here more than you
Glass Castle
The Outlaw Bible of American Poetry


So,what's next?

Je commence The Russian Debutante's Handbook, de Gary Shteyngart, je cherche a commencer une petite phase d'auteurs de l'Europe de l'est... Je n'ai pas beaucoup exploré la littérature russe et allemande. J'ai envie de plonger dans cet univers la, j'attends vos suggestions.

Aussi quelques livre en lice de la bibliothèque, et j'ai quelques suggestions encore à lire, mais j'en cherche toujours d'autre!

Je vise en lire quelques un de plus l'année prochaine (26, c'est déja un livre aux deux semaines.. je vais tenter en finir un dernier) mais surtout, de résumer l'écriture de mon roman, qui a été piteusement abandonné depuis août. Ça ressemble tu une résolution tu penses?

The Zombie Survival Guide, Max Brooks

Dans un monde apocalyptique où les zombies errent les rues, la survie est difficile. Ce guide se veut un guide exhaustif sur les zombies, commençant par la méthode de transmission du virus de zombie, des techniques et des meilleurs outils pour disposer des morts-vivants.

Ce guide offre des listes de préparation pour des scénarios variés, des trucs pour transformer votre domicile en forteresse contre les zombies, comment organiser des attaques contre un ou plusieurs zombies.

Bref, je me sens prête pour faire face à des foules de zombies, et recommencer la tache ardue de rebâtir un monde humain.

Agaguk, Yves Thériault

Le classique d'une génération... qui n'est pas mienne!

Bien des jeunes canadiens francophone ont lu ce roman qui porte sur la vie d'un inuit dans le grand nord.

Début lent et méthodique, comme dit le roman, constant, comme le pas d'un esquimau. C'est presque éducatif, on décrit le mode de vie des inuits dans les années 1930. Les femmes machent encore de la babiche, corde façonnée de nerfs animaux mâchés.

Tranquillement, l'action débute. Agaguk et sa nouvelle femme s'en vont de la tribu pour fonder une nouvelle vie. Ils consomment leur nouvelle relation, et vivent en paix (plus ou moins une couple de claques sur le bord de la gueule de sa femme) jusqu'à l'apparition d'un homme (ou inook) de la tribu qui annonce l'arrivée d'un blanc au village, qui échange des fourrures.

Agaguk part avec ses plus belles fourrures, mais se fait tricher dans ses échanges. Toute la nuit, il songe à sa revanche. Le lendemain, la hutte du blanc est prise en feu. Et Agaguk est disparu.

Jusque maintenant, je comprends Agaguk. Bon, c'est dramatique de tuer l'homme, c'est pas bien de frapper sa femme mais ce qui suit m'a plutôt choqué.

Bientôt Iriook, la femme d'Agaguk tombe enceinte. Lors de l'accouchement, elle hurle tellement qu'Agaguk, dépossédé, la flanque de coup de pieds à la figure. Wow.

Et quand la police viens faire investigation, la tribu assasine le policier... WOAH! MANGEZ LE PAS! GANG DE FOU! En commençant par les couilles. Aie.

Bonne intrigue, simple et bien écrit, le livre fini bien, avec l'évolution de la pensée de l'inook, l'émancipation de sa femme, et la naissance d'une fille... qu'on ne tue pas... C'est tout de même quelque chose!

Je lirais bientôt Tayaout, le second livre de la série, le livre du premier fils.

jeudi 16 décembre 2010

Découverte: Folio

Bon...

Samedi matin, alors que je prenais une bonne marche santé pour aller ramasser mon auto au centre-ville, je réfléchissait à mes emplettes de Noël, quelles petites boutiques parcourir pour trouver des cadeaux uniques et bien réfléchis... et je me disait en marchant le long de la Botsford.. hmmmm. Je devrais visiter un magasin de livres usagés... Ça faisait longtemps que je n'avais pas été sur la Main... Quand soudain! Un magasin de livre est apparu! Juste la devant moi! Mes amis, c'était le destin...

Des belles trouvailles, quoique la sélection est surtout anglophone. J'ai tout de même sorti avec quelques cadeaux, et une bonne séléction de livres pour moi... J'ai comme dépensé 80$... Je voulais choisir parmi la première batch de livres.

Magasin appartenu par Dano LeBlanc, une très belle découverte, j'y retourne bientôt...

Je termine un livre que je compte donner en cadeau.. Suffit que c'est usagé ;) Critique à venir après es fêtes!

dimanche 5 décembre 2010

Décembre: Post Office, Charles Bukowski

God damn, j'aime Bukowski.

Henry Chinaski. Le pas encore tellement vieux, et pas encore tout à fait encore défait salop qui vit une petite vie, dans une piaule avec sa vielle (ou sa jeune), ou seul dans un appartement minable, boit un coup, joue pour gagner aux courses de chevaux, et travaille, à toutes les nuits, au bureau de poste, jusqu'à ce que quelque chose en lui n'en peu plus, et qu'il tente sa chance au bonheur.

Bukowski, c'est la simplicité, c'est l'honnêteté d'un homme face à lui même et face au monde misérable dans lequel il vit.

J'aimerais tellement voir un documentaire sur lui... genre, Women, the real life movie. Je veux parler à sa fille, à ses maintes femmes, au début. au milieu, et à la fin de sa vie, vécue pleinement, remplie de bouteilles vides qui auront servi à remplir son vide.

J'aimerais être comme les jeune prodigues(du moins dans ses livres, qui semblent bien ressembler à sa vie) qui se tenaient autour de lui, l'idôlatrait, les jeunes qu'il prenaient pour leur compagnie, et puis qu'il écartait avec une crise de jalousie, comme une des ses conquêtes qu'il ne rappellerait jamais, juste pour l'avoir connu. J'aimerais tellement jsute savoir: Était-il comme dans ses livres? Était -il charmant à ses heures, drôle? Sans doute.

Bukowski, par ses romans, est devenu comme un vieux copain, et ce livre, son premier, me ramène réellement à la source. Génial. Je prévois continuer à lire ses romans en ordre, et à imbiber sa poésie jusqu'en être ivre.

Série Brunoand Boots, Gordon Korman

J'avais lu cette série pour jeunes ados, étonnament, quand j'étais jeune ado...

Quand je suis un peu stressée, j'ai souvent envie de revisiter ces livres qui m'avaient étonné quand j'étais enfant.

Je pense pas que je n'ai déja été décue... J'avoue que cette fois, j'ai un peu moins eu le sentiment de remettre un bon vieux chandail de laine dès le froid de l'automne, mais tout de même j'ai dévoré ce petit roman comique, qui chronique les aventures de deux jeunes qui hébergent à MacDonald Hall, une école privée en Ontario.

Ils font toujours de coups et on ne s'ennuie jamais avec ces deux jeunes hommes...

Ah! et est-ce que j'ai mentionné que l'auteur a écrit ce livre lorsqu'il avait 12 ans... Ouais... C'est bon pour ma morale. Mais non, je n'ai pas encore recommencé à écrire. Puta Madre.