jeudi 21 octobre 2010

Octobre: Portnoy's complaint, Phillip Roth

Bon, je suis sur un kick de John Stewart (Daily Show) dernièrement. Ce mois semble dévoué à lui un peu par hasard...

Un sketch se referait à un passage assez cru, et bon, sur la veine que j'étais de poésie rebelle... Le live m'a paru la prochaine étape logique.

C'est la plainte d'un homme juif, un récit de sa vie, de ses problèmes, sous forme d'un monologue livré à un psychologue silencieux.

Un petit livre qui commence plutôt lentement, on entends parler du père constipé de la vie, de la mère dramatique dont le jeune Alexander Portnoy est séduit et amoureux. Il parle des différences entre lui-même, défenseur des droits humains et son père, qui ne voit rien plus loin que le bout du nez, de sa peine quand sa mère le menace avec un couteau pour ses désobéissance, de sa fascination avec ce qu'il qualifie de 'vrais américains', blonds, yeux bleus, rideaux de dentelle, chrétiens, ils se sentaient chez eux parce qu'ils était chez eux, pas comme lui, avec son gros nez, qui ne pourrait jamais prétendre être un natif.

Bon, intéressant, mais un peu lent, un peu long, on comprends bien le complaint jusqu'à ce qu'ils nous parle de sa Marie-Jane, the Monkey, pour nous raconter ses aventures avec elle, avec toutes les femmes, ça ajoute le jus à l'histoire.L'Amour, l'ingrédient magique...

Le livre est candide et bien écrit, le personnage attachant et charmant, malgré ses plaintes et ses et l'humour de l'auteur qui termine sur une note comique.

Somme tout, un bon livre, j'aimerai bien lire d'autre ivres par l'auteur...