lundi 30 janvier 2012

This is just exactly like you, Drew Perry

Hmmm... Petite lecture du "discount bin" au Chapters... j'avoue avoir été interpellée par la couverture...

Une espèce de photo "out of focus" d'une grosse mascote de marmotte sur un mini-putt... Si j'aurais regardé la photo de l'auteur à l'arrière du livre, lu sa bio... Pas pour être superficielle mais c'est une étrange photo à choisir... Mettons qu'après avoir lu le livre, j'ai vu un homme qui porte une casquette, habite en Caroline du Nord, et est professeur d'écriture dans un université pas très connue...Ressemblance à son personnage...Aha.



En plus que je ne suis pas fan de retrouver l'auteur en plein dans le livre... Surtout que j'ai pas énormément apprécié son personnage principal dans son ensemble... au début oui, mais plus ça avance, plus son inhabileté à prendre une décision et prendre le contrôle de sa vie m'a tappé sur les nerfs.

Le sujet? L'histoire d'un homme qui perds un peu le controle de sa vie quad sa femme le quitte et se retrouve avec son meilleur ami, et comment il vivent ca avec leur garçon autiste.

Début un peu plate, un peu cliché, suivi par trop d'événements majeurs, trop d'action... Quoique le style de l'auteur n'était pas mon préféré (des phrases courtes, une voix masculine et prolétarienne, une narration ne représentant qu'un point de vue qui semble manquer de perspective), l'histoire m'a diverti avec ses détours improbables...

Si je vais relire l'auteur: non, je ne crois pas, du moins je ne fouillerai pas pour, et encore, ça c'est si il publie un autre livre.... Pas le pire livre, certaines parties m,ont fait reflechir, mais pas le meilleur... Voila.


vendredi 13 janvier 2012

The brief and wondorous life of Oscar Wao, Junot Diaz

Comme un Gabriel Garcias Marquez de l'urbanité contemporaine, Junot Diaz nous fais prendre un voyage dans l'histoire empreinte de fantaisie d'Oscar de Léons, un Dominicain 'mas gordo' et de sa famille.

Avec des notes en bas de page sur l'histoire de la République Dominicaine de l'ère Trjuillo, multiples narrateurs et des bribes écrits en espagnol ou en slang, on s'immerse profondément dans l'univers d'Oscar, un 'nerd' qui tombe facilement en amour, mais n'a aucue chance avec la gente féminine, chose qui dans sa culture macho, n'est franchement pas acceptable. On apprends à connaitre sa soeur, sa mère, sa grand-mère, à la fois au États-Unis, ou la famille s'est déplacé (La diaspora) et en République Dominicaine, ou la Inca, grand-mère adoptive, est demeurée, mais surtout, on apprends à propos du Fuku, la malédiction ancienne qui est tombée sur sa famille.

Heureusement, je comprends un peu d'espagnol, et j'ai pu inférer le reste au besoin... Les notes de bas de page étaient un peu mal foutue en terme de mise en page, masi a part ca, pas de plaintes!

Une histoire bien écrite et aguichante, je compte bien relire l'auteur.

mardi 10 janvier 2012

Janvier :Jailbird, Kurt Vonnegut

Je pensais que j'avais ramassé Slaugtherhouse Five, mais bon.. Vonnegut is Vonnegut... Petite lecture bien rapide, je l'ai lu en a peu près 36 heures par petites bribes...

C'est le 2e livre de Vonnegut que je lis, (le premier étant Mother Night, lire billet ici) et à date le style semble se suivre. Le récit est raconté à la première personne par le personnage principal, un dénommé Walter F. Starbuck.

On retrouve Starbuck alors qu'il s'apprête à sortir de prison, pour son implication inopportune dans Watergate. On apprends ainsi toute son histoire ironique. Son lien avec un riche héritier, son éducation à Harvard, les quatres femmes qu'il a aimé, et l'aventure improbable qui l'attends au cours de ses premiers 24 heures en sortant de prison. On aborde les themes travaillistes, du communisme et du capitalisme

C'est une histoire facile à lire, bien écrite, empreinte d'ironie. J'ai aimé les références à toute sorte de petits faits historiques ; les femmes qui avaient peinturé les horloges, les gitans qui avaient été décimés par les nazis durant la 2e guerre mondiale (j'ai appris ça récemment, voir billet ici.), et de Sacco et Vanzetti, des anarchistes d'origine Italienne condamnés à mort, potentiellement à tord, et dont j'ai appris l'existence par le biais de ce livre (des fois, on peut apprendre des choses même en lisant de la fiction! Suffit de faire un peu de recherche par la suite, et prendre les choses avec un grain de sel.)

J'ai adoré la corporation RAMJAC, qu'on soupçonnait controlais tout, mais en réalité, ne detenais qu'une part infestimale du marché... Dire que la polémique sur les monopoles n'as pas beaucoup évolué depuis les années 70's... Sauf peut-être être devenu plus accepté dans le 'mainstream'... Hate de voir ce que les gens diront des conspiracy theory d'aujourd'hui dans 40 ans...

Suivre les reflections du personnage sur sa jeunesse m'a bien fait réfléchir sur l'ignorance qui accompagne souvent la jeunesse... Du moins la mienne! Surout en juxtaposition avec ma dernière lecture, Persepolis, où la petite Marjane citait Marx à 12 ans, et lisait les grands philsophes à 15...

Somme tout une belle lecture, qui se lit bien, tout en portant à la reflection. Bravo!

Up next, The wonderous life of Oscar Wao, par Junot Diaz.



mardi 3 janvier 2012

Un dernier livre pour 2011: Persepolis, Marjane Satrapi

Livre repêché au Folio books :)

The complete Persepolis de Marjane Satrapi, c'est une bande dessinée racontant la vie de l'auteur en tant que jeune iranienne révolutionnaire grandissant en Iran en temps de guerre et de repression religieuse.

J'ai commencé le livre en même temps que mes contractions commencaient... Hahaha. J'ai peut-être lu une ou deux BD, pour réaliser assez rapidement que finalement, faudrait remettre la lecture à plus tard....

Finalement, c'étais captivant, et le format BD s'avère assez facile à lire à petite dose : en bercant le plus beau garçon du monde qui veux se faire coller à 3h du matin par exemple...


J'ai pleuré quand je lisait qu'un être cher se faisait assasiné, ou comment ils ne tuaient pas les vierges: Il les 'mariaient' à leur exécuteur, qui les violaient avant de les tuer. Ils envoyais un dot de l'équivalent de 5.00$ à la famille de la victime pour qu'il comprennent bien le sort subi par leur fille.

Je me suis réjouie quand l'héroine vit en Europe, quand enfin elle se fait des amis, tombe en amour, profite de la vie, renoue avec ses parents, retourne en Iran et redécouvre la vie...

Ce livre m'a un peu ouvert les yeux, m'a donné envie de mieux m'informer sur ce qui se passe dans le monde, et m'a à la fois causé une grande tristesse, et un grand espoir qu'il existe, même dans le plus sombre des histoires, le potentiel de se soulever de son sort à travers de gens qui sont prêts à se battre pour leur idéaux, même par des petits gestes de subversion. (Et ce malgré l'auteur qui fini par quitter l'Iran pour ne plus jamais y retourner pour vivre)

Ce qui m'a un peu décu, c'est la fin. Il n'y a pas vraiment de conclusion... Pas de morale, pas d'indice qui nous dit que tout sera correcte ou pas... Mais bon... C'est ça que c'est la réalité...

Maintenant, j'aimerais bien voir la version film...


Next up: Slaughter house 5 de Kurt Vonnegut. C'est pas très long, je pense pouvoir lire ça peu a peu entre deux boires au cours du mois...

Bonne année, et bilan de lecture 2011

Bon, après avoir blagué avec une amie sur Facebook que le bébé attendais que je finisse Sartre pour sortir... C'étais en effet le cas! Mon travail a commencé a 22:30, et a 7h22 le lendemain matin, j'étais maman! Si la nausée me semblait un titre a propos pour la grossesse, Le Sursis me semble un titre a propos pour la pause entre mon ancienne vie et ma nouvelle.

Bébé Zoël est donc né sur le solstice d'hiver, la date que je disais que j'aimerais bien accoucher. Et en effet, depuis sa naissance, le soleil brille un peu plus fort, et un peu plus longtemps à tout les jours.

Pour ce qui est de mon bilan de lecture: j'ai réussi a battre mon chiffre de l'année dernière... 26 lectures de romans ( comme l'an dernier) si je compte les livres sur lesquels je n'ai pas bloggué, sois J-Pod de Douglas Copland, St-Carmen de la Main, de Michel Tremblay, et un livre de poésie par Raîche (je me souviens plus du nom, je l'ai mentionné dans un billet) et Persepolis, dont je vais parler dans le prochain billet...

Et si on compte les livres de grossesse ( Taking Charge of your fertility, Your pregnancy day by day, Happiest Baby on the Block, Belly Laughs de Jenny McCarthy, et mon préféré, le hilarant Let's panic about babies... ah et Be prepared,a Dad's guide to babies ou qque chose de même qui était à la fois informatif et cocasse) Ca nous amène à.... drumroll please: 32 livres... Ça va être dur à battre!


Donc voilà, je vous souhaite une bonnée année, remplie de joie et de bonheur, de santé et de prospérité, du temps passé entre amis et être chers, et des moments pour soi à dévorer des lectures captivantes.

Natalie