lundi 27 septembre 2010

Poésie Part 3

My Body was Eaten by Dogs
David McFadden

J'ai lu ce livre au secondaire, et je le chase depuis. Les copies usagées se vendait une fortune il y a quelques années, c'est un livre assez rare et assez peu connu, et donc je me le suis procuré.

Un délice a relire, un prix dans ma collection.

Un auteur canadien qui a peut-être été mieux connu pour son travail journalistique ou d'écriture de voyage, mais j'aime sa perserverance ( il écrit que le poète continue d'écrire même quand la vie ne lui inspire pas l'écriture, une de mes citations préférée.) Il est drole, et il écrit à propos du banal (un banal moins noir que Bukowski il faut le dire). C'est pure.

Poème qui me viens toujours en tête le matin quand je bois un bon café:

God, The
coffee is good this
Morning, and the sugar and the cream,
and Joan
Paddling around
......(a Sunday morning)
talking happily about TV,
makes me think I am the immortal Don Quixote
Gone sane,
And Joan,
She is Spain



Septembre a été un beau mois pour la poésie.

Poésie Part 2

Burning in water, Drowning in flame -
Selected poems 1955-1973, Charles Bukowski


Bukowski, I'm in love with you again. After Women, I wanted a break, but the passion is back.

Oui, le classique Dirty old man, dans ses livre, son honnêteté m'arrache de mon comfort et me plonge dans son univers d'auteur alcoolique et crotté. Dans sa poésie, il ne perds point son sens de l'humour, mais on voit percer son côté sincère, on découvre parfois un côté plus doux, des réflexions bien simple du petit bonheur d'un être qui vit parfois difficilement.


Bukowski, je t'aime je t'adore. Un autre poème, que j'avais lu l'été que je restait près de la Saint-George, pis qu'il y avait une pute qui restait en face de chez nous, la même été que la pute en chaise roulante a été tuée, à deux coins de chez nous... Pis je l'ai retrouvé. (Lisez The House)

Septembre, c'était une retrouvailles de poésie, un retour a mes racines, une fête de la créativité.

C'est le premier livre de poésie que j'ai lu en entier ça fait longtemps. Appelez moi simpliste, mais j'aime de la poésie qui n'est pas compliquée. J'aime les gens qui disent ce qu'ils pensent. J'aime aussi les beau mots, et les images fleuries, mais, ça se lit tout seule. C'est comme du beurre salé pour le p'tit pain chaud qu'est mon âme.


Poésie Part 1

The Outlaw Bible of American Poetry




Bam! Pow! Magie et délice. Rated AAAARRRRRRGGGGGGGGHH!!!!!!!!!!

Il était une fois, halloween 7 ans passée.

J'étais sortie avec une amie, on s'est arrêtées chez un de ses amis qui habitait par dessus le bar ou on était, et on avait chacun lu un poème au hasard d'un gros livre de poésie. C'était une superbe soirée, et le poème m'avait marqué à un points que je pouvais presque le réciter pour un an après l'événement.

C'étais cru, c'étais choquant, c'étais enivrant, ça m'as fait sentir vivante. J'aime l'écriture saloppe, sale sale sale, crue, vivante. Pour certain c'est gratuit, pour moi, c'est une forme de liberté parfois tragique, mais qui ne peux nous laisser indifférente. Je m'étais promis de retrouver ce livre. J'ai commandé le livre usagé sur internet, j'ai attendu une dizaine de jours avec trépidation, et enfin il est arrivé. Je l'ai dépluché, ouvert, feuilleté, les poème est-il là? OU EST-IL? QUI L'A ÉCRIT?

Oui, oui, oui! Il était la! De l'auteur, "performer" de théatre choc et burlesque, Penny Arcade (Susan Ventura). Je l'ai lu, émue de l'avoir retrouvé.



C'EST INCENDIAIRE! (Petite bémole, ce contenu ne m'appartient pas, c'est simplement un extrait que je partage avec vous, en vous encourageant de C'est l'histoire d'une droguée qui se fait violer. C'est assez descriptif. Mettons que sa bouche subit un un anus. Elle se croit morte, mais elle s'en sort, pas tout à fait avec la chemise sur son dos. Le lendemain, elle revoit son agresseur. Tiens, voici un extrait c'est juste too much. :

CAREER MOVE (extrait)

THE NEXT DAY
I SAW HIM
HE WAS STANDING ON THE CORNER OF ST MARK'S PLACE
HE WAS LOOKING AT ME
I THOUGHT HE'S GONNA KILL ME IN THE MIDDLE OF ST MARK'S PLACE
HE WAS CROSSING THE STREET
I COULDN'T TAKE MY EYES OFF HIS MOUTH
AND MOVE MY FEET AT THE SAME TIME
HIS MOUTH WAS SO TIGHT I COULD SEE HIS TEETH
WITHOUT HIM OPENING HIS LIPS
WHEN HE GOT IN FRONT OF ME
HE SAID REAL SOFT
YOU KNOW
YOU LICKED MY ASSHOLE REAL GOOD
YOU KNOW
YOU COULD MAKE ALOT OF MONEY DOING THAT
YOU KNOW THE MAFIA GUYS?
NO I MEAN THE REALLY BIG MAFIA GUYS
THEY PAY A LOT OF MONEY TO GET THEIR ASSHOLES LICKED
THERE'S A BIG FUTURE FOR YOU
LICKING ASSHOLES IN THIS TOWN.


Je feuillette, je feuillette, je découvre de la poésie rare, des poètes qui ont façonné la culture underground et populaire, c'est un merveilleux délice.