mercredi 21 décembre 2011

Décembre: Le sursis, Jean-Paul Sartre

Bon, après maintes essai de lire La Nausée de M. Sartre, j'ai enfin mis la main sur le roman qui me tentais, 2e roman de la série 'Les chemins de la liberté'...

Le Sursis fait plus ou moins suite au premier roman de la série, 'L'age de la raison' en racontant un peu le point de vue de plusieurs des personnages du livre précédent. On y eplore le même thème, la liberté, mais cette fois, c'est plutôt à travers de la reflexion des personnages sur la guerre qui s'annonce pour bientôt, au cours des quelques jours ou les négociations se passent entre l'Allemagne et les autres puissances Européenes.

Le premier chapitre s'avère difficile à lire. L'auteur saute d'un personnage à l'autre sans démarquaison claire, les histoires s'entremêlent, on nous lance tellement de personnages, sans nous donner des visages familiers, et c'est difficile de comprendre ce qui se passe...

Rendu au 2e chapitre, on commence à y voir clair, on commence à reconnaitre des personnages, soit du premier livre, soit du premier chapitre, et on veut savoir ce qui se passe avec eu.

J'ai trouvé que ce roman m'a plus fait réfléchir que le premier, surtout parce que je me suis questionnée: Comment ce serais vivre cette incertitude, de soit moi-même devoir aller en guerre, soit devoir laisser partir un être cher? Ces heures avant que la guerre ne soit déclarée, et que tout espoir de paix semble perdue? Comment est-ce que je verais le règne de Hitler si je vivais dans cette époque, est ce que ses gestes haineux m'appartaitrait aussi évident, ou verrais-je simplement une lutte territoriale géo-politique?

Ultimement, c'est cette polémique qui m'a gardé accrochée à cette histoire. De voir comment différent gens ont vécu la chose, parfois avec grande émotion, parfois avec détachement et résignation, le livre peint un portrait humain intéressant.

Évidamment, quelques fois, je me suis presque pris de rire sur la... je cherche le mot juste mais, on va dire la prétention de certaine des reflexions qui semblait soit trop ou trop peu profondes. Je me posait simplement la question: qui penserait ainsi? Je pense que c'est surtout ce fameux Mathieu, qui sers de lampion pour la philosophie de Sartre au sein de cet oeuvre, mais ça me semblait tellement... Peu crédible par moment... C'est peut-être que je m'identifiais moins au carachtères plus bourgeois, qui semblaient, et en effet étaient possiblement, quoique mieux informés, moins près de la réalité. C'est peut-être aussi que je comprendrais jamais tout à fait cette façon de penser de certains Français... Je ne mets pas le doight dessus, je devrais continuer d'y réfléchir...

Cela étant dit, certains personnages étaient véritablement sincères à leur nature, était sincères, et donc credibles même dans ce qui peut sembler leur écart de jugement, et j'ai quand même pu y voir un portrait vaste de l'hummanité, des prolétaires, aux bourgeois, des malades au clochards, des femmes et des hommes, et de leur regards un sur l'autre, et je me suis bien plue à me prélasser dans cet univers quelques temps...

Mais maintenant, accouchement et noël approchant à vue d'oeil, je me lance dans des lectures plus faciles et plus frivoles... Pas encore fait un choix, mais on y va pour quelque chose de plus léger ;) Quoique c'est un peu dommage de reprendre un 'paper back' après un beau vieux livre a couverture dure, avec un ruban comme marque page... Me semble que tout les livres devraient avoir un beau ruban comme ça... Ça m'éviterais de plier les pages en tout cas...

jeudi 8 décembre 2011

Décembre: Le coeur à découvert, Michel Tremblay

Grand comeback de lecture! Ça faisait un petit bout que je lisait que des livres de bébé ( et même la, a peine, je manquait d'énergie et de motivation pour la lecture en général... Mettons qu'on mets de coté Jean-Paul Sartre pour une petit bout...)

Donc voila, un grand ménage a remonté ce livre qu j'avais acheté ça fait presque un an... J'adore Michel Tremblay, c'est toujours simple, sincère, évocateur....

La pochette du livre promets un histoire d'amour homosexuelle sincère et pleine d'espoir, et la promesse est tenue.

Je ne sais pas si c'est mon état de grossesse avancée qui me porte à être émue, mais c'étais vraiement le genre de récit que j'avais besoin...

Jean-Marc, un homosexuel de 39 ans, rencontre Mathieu, jeune homme charmant de 24 ans. Une série de rencontre banales et quoique un peu hors de l'ordinaire marque le début d'une histoire d'amour touchante.

On peux voir deux hommes qui tombent fatalement en amour qui essaient de concillier leurs peurs et leurs vielles habitudes avec l'intensité de cet nouvel amour. Ça rappelle le début de tout grand amour, les rires, les insécurités, le sentiment d'avoir le coeur qui bondit de sa poitrine...

Chacun a déja son semblant de famille. Pour Jean-Marc, c'est un groupe d'amies lesbiennes, pour Mathieu, qui, malgré ses jeunes années, a déja été marié, c'est son fils de 4 ans. Mathieu, le plus jeune, se sens parfois ridiculisé, et Jean-Marc, vieux garçon, doit s'adapter aux exigeances d'un petit être trop plein de vie...

Tout le long du livre, j'ai compati avec les personnage, je voyais le début de mon propre couple, des histoires d'amour de mes amis comme entrecoupant les chapitres, j'entendais leur rires, imaginais leurs joies, leur peines, ce qu'ils avait l'air il y a 10 ans, voir 20 ans...

Bien sur, il y avait des thèmes qui dataient un peu le livre, écrit dans les années 80's, comme l'apparition du SIDA, le development d'Outremont, Eatons (hihihi), et des thèmes encore très actuels aujourd'hui, l'homophobie, les préjugés contre les parents homosexuels...

J'ai dévoré le livre en moins de 24 h, et une fin qui laisse croire à l'espoir d'un monde meilleur et au triomphe de l'amour.

Génial!

Novembre: Cri de terre, Raymond LeBlanc

C'étais bon :) C'étais superbe... Partie de la série de lectures en utéro... Voila. On passe au prochain ;)

dimanche 4 décembre 2011

Oui,je néglige mon blogue... et mes lectures...

Désolée, je néglige mon blogue dernièrement... de toute façon, ça ne m'inspire pas bcp de faire une critique de Happiest baby on the block, ou de My pregnancy day by day.... J'ai un livre ici de la bibliothèque que je ne crois pas lire a moins que j'ai vraiement du temps de congé avant d'accoucher... (Je finis de travailler vendredi, soit 2 semaines avant ma date... On verra quand bébé décide de se pointer!)

J'espère me reprendre bientôt!

vendredi 14 octobre 2011

Pot-pourri

Bon, la ça fait un petit bout que je fais ma paresseuse, donc je vais faire un bref résumé de quelques livres que j'ai lu en Septembre ( la je dois faire une lecture pour Octobre!) Here goes:

1- Les Tziganes, un livre de National Geographic: C'est un livre informatif, bien qu'il date des années 70's, mais j'ai trouvé le format assez intéressant. Beaucoup de photos, etc. Le livre suit le trajet de l'auteur et du photographe, qui, accompagnés par une famille de gitans roma d'Angleterre, retrace la route voyagée par les premiers gitans roma, pour se rendre jsuqu'en Inde, pays d'origine de ce peuple mystérieux et aux coutumes disparates. Le sujets de gitans me fascine depuis mon séjour à Poitiers, en France... Je faisais un mini-documentaire sur un tremplin Jazz, et il y avait un duo qui faisait du jazz manouche. On les a suivi tout au long du concours, et on s'est un peu lié d'amitié, et j'ai appris qu'un d'entre eux était gitan. De toute façon, lors de la finale (au Carré Bleu, mon bar préféré de Poitiers), ils ont gagné, et la famille du gars était là, et ils tappaient tous des mains c'étais inoubliable, j'ai jamais rien entendu de pareil... Y'avais une fille qui chantait, c'étais le chaos, c'étais génial... Maintenant je regrette, j'ai plein de questions, pis j'en veux toujorus a Arnaud, le 'directeur de projet' du documentaire, qui m'a fait manqué tout les belles images pour interviewer le loser (2e place) pendant que nos héros jouaient sur scène... Je ne savais même pas que les gitans étaient vrais à l'époque, je pensais que c'étais des mythes genre comme dans une émission de Ciné-Cadeau que j'ai regardé 500 milles fois, ou comme Esmeralda dans Bossu de Notre-Dame... Donc, si vous connaissez des bons documentaires sur les gitans, ou des ouvrages de references crédibles, je trouve ca bien intéressant comme sujet...

2- Scott Pilgrim Against the World - Volume 1 et 2... Le premier était hilarant, le 2e un peu moins, ca se lit d'un pet, ca ressemble au film, donc si vous avez aimé, je vous recommande ces livres, voila, c'est tout!

3-Room, Emily Donnaghue - J'ai parcouru la liste du Globe and Mail best books de l'année passée (que j'avais kidnappé du (feu) Café Clémentine en Décembre dernier pour le scruter plus attentivement (chose que je viens de faire... Oops), et j'ai passé au Starbucks aka Chapters. Ce livre était sur la liste et était en promo sur une table ( à coté du livre de J.C. Duggar, que je veux maintenant lire.... ) donc voila. Il est venu vivre avec moi le livre. Room, c'est l'histoire d'un jeune femme qui a été kidnappé, et vis enfermée dans une pièce adjacente la maison de son kidnappeur. L'histoire est racontée par le jeune garçon qu'elle a enfanté de son agresseur. On découvre son quotidien, confiné à ses quatres murs, vie qu'il aime bien, ainsi que l'amour d'une mère pour son enfant, et les choses qu'elle ferait pour le sauver du mal. C'est un livre assez innocent, on n'y raconte pas de détails explicites, c'est plutot axé sur le regard d'un jeune homme qui n'a rien connu d'aure qu'un mode de vie captif, et comment son regard sur le monde extérieur en est affecté. Un récit à la fois trop intéressant pour déposer, et émouvant qui marque le lecteurs pour des journées.

Donc voila! A la prochaine!

jeudi 22 septembre 2011

Une nouvelle bouquineuse!

J'ai toujours raffolé de ce qui est mots écrits. J'aimais les lire, les écrire. J'aime physiquement tenir entre mes mains des livres et j'avoue qu'une bonne partie de mes dépenses vont à l'achat de livres. Par contre, alors que je gobais livres après livres durant ma plus jeune jeunesse, après l'université, je me suis rendue compte que je ne lisais plus pour le plaisir. Quand j'essayais, je me trouvais vite distraite et nombreux sont les ouvrages que j'ai entamé, sans trouver le "temps" de le terminer.

Mais cette époque est révolue! Je peux peut-être attribuer cela au Festival Frye et aussi aux rencontres bouffe et lecture que je tiens avec des amis depuis l'année passée. Je reprends goût à la lecture et je suis peu à peu en train de me reconditionner à m'arrêter quelques heures durant la semaine et faire de la lecture. L'ordinateur fermé, mon iPhone loin de moi, je me permets d'entrer dans un monde où je n'ai pas besoin de connexion pour mon divertissement. Je dois que ça fait du bien!

Je me suis donnée la résolution au début de l'année de lire au moins quatre livres par mois cette année. Comme toute résolution qui se respecte, elle n'a pas vraiment été respectée. Mais, certains mois ont été plus fructueux que d'autres, je me suis donc reprise pour les mois manquants.

J'ai redécouvert la bibliothèque. Sérieux, tu peux emprunter des livres, gratuitement, partout dans la province et jusqu'à 50 livres à la fois! Évidemment, je ne me suis pas encore rendue à en emprunter autant, mais juste de savoir que la possibilité est là, je me sens heureuse!

Alors que Natalie tient ce blogue depuis plus d'un an et prend le temps de bien écrire sur ces lectures, je ne ferai pas cela tout de suite, mon billet est déjà assez long. Je voulais seulement me présenter un peu et remercier Nat de me donner cette occasion de pouvoir partager mes aventures de lecture avec elle et vous autres.

À la prochaine et bon bouquinage!

- Mélissa

mardi 20 septembre 2011

Poésie in utéro, part 1

Le concept est simple. On me dis que les bébés naissants reconnaissent les livres qu'on lui lira à répétition. Bon bébé manchot (oui, comme un pinguin) c'est plus ou moins intéressant... En plus, ca se lit le temps d'une annonce. Parfait pour un tout petit.... Mais... Je me disait que je pourrais lui lire des poèmes au lieu, voir en supplément. C'est un peu moins emmerdant pour maman.

De mon coté, j'ai lu beaucoup plus de poésie en anglais qu'en français, et je me suis arreté à 'the love song of Alfred J. Prufrock' simplement parce que j'ai toujours aimé e coté 'quirky' de ce poème... And the yellow fog on the windowpanes... And I have seen them all, the arms, wrapped in shawls or white and bare,( but in the lamplight downed with light brown hair)...

J'ai aussi un petit faible pour ce très bref poème de Jim Morrison intitulé Open, que je peux reciter avec aise:

The night is young and full of rest,
I can't describe the way she's dressed
She'll pander to some strange requests,
Anything that you suggest,
Anything to please her guest.

Pis faudrait be que je commandde de la poésie de Bukowski, qui me touche énormément, c'est surprenant sa poésie comme c'est beau... Mais je divague...

Et je me suis dit: pourquoi pas prendre l'occasion de profiter pour moi aussi lire de la poésie. En français quand même, faut pas assimiler le bébé avant sa naissance ;) Ainsi débute la série de lectures de poésie in utéro.

À tout les soirs avant de me coucher,(ok, presque tout les soirs, je ne réussi même pas a me laver la face tout les soirs...) je lis a bébé pendant une quinzaine de minutes.

Premier livre: Amédé, de Georgette LeBlanc. Je n'avais pas lu Alma, mais elle avait lu un extrait de son nouveau livre lors de son lancement, j'avais bien aimé... Elle viens tout juste de gagner un prix pour son oeuvre, ai-je su après l'avoir terminé. J'ai aimé, mais je pense que mon manque de compréhension de certains mots du vieux français Acadien as un peu nuit a mon appréciation du bouquin...

Mais bon... On passe au prochain ;) Ne reveillez pas l'amour avant qu'elle ne soit prête, Jean-Phillippe Raîche ( ou quelque chose de proche à ça, le livre est en haut, et moi je suis en bas, et je n'ai pas envie de monter en haut pour le confirmer.)

Suggestions de votre poème préféré appréciés!

dimanche 11 septembre 2011

Tuesdays with Morrie, Mitch Albom

Après quelques lectures plus 'rough', et une période occupée et mouvementée dans ma vie, j'avais envie de lire quelque chose qui me ferais réfléchir un peu, quelque chose d'un peu plus inspirant.

J'avoue avoir débuté le livre avec un peu de préjugés. Je pensais que ce serait peut-être téteux, ou trop fleuri. Mais j'ai été surprise par un roman sérieux, mais empreint d'humour, qui m'a vraiment fait réfléchir sur le sens de la vie, et inspiré à porter plus attention aux choses réellement importantes dans la vie.

L'histoire d'un homme qui vit une vie trop semblable à celle que plusieurs d'entre nous vivent, trop occupé pour prendre le temps de respirer, trop occupé à courir après la richesse et des objectifs de carrière.

Il apprends que son professeur préféré de l'université est atteint d'une maladie grave, Lou Gerigh's disease, et décide de lui rendre visite. C'est une simple visite qui deviendra sa dernière thèse accompagnée d'un mentor qui a touché des millions de gens.

Morrie, le professeur en question, gagne la sympathie des lecteurs avec sa joie de vivre même aux prises avec une maladie qui le laisse complétement dépendant des gens qui l'entourent.

Ce livre m'a vraiement fait réfléchir à propos de comment important c'est de maintenir des bonnes relations avec les gens qu'on aime, et de prendre le temps de savourer chaque moment, et de savourer les petites choses...

Un livre touchant...



Brunch Littéraire, Septembre 2011

Yay! Bouffe et livres! Et jolies personnes avec qui j'ai beaucoup aimé converser


Cote bouffe, pudding avocat chocolat = miam! 2 avocats, 1/2 tasse cacao, 1/2 tasse miel. Super avec des fruits... Ou tout seul. Ou avec les muffins que je prendrais volontiers la recette pour....


Maintenant reste à noter des idées de lectures:


Ensemble c'est tout (ET) J'aimerais que qqun m'attende qque part Anna Gavalda

Purge, Sofi Oksanen (se passe en Estonie)

How to make enemies and Alienate people, Toby Young.

Last man, Graphic Novel.


The white tiger, Aravinda Adiga (booker prize)


JPOD (ET) Every family is dysfunctional, Douglas Copland

The brief Wondorous Life of Oscar Wao, Junot Diaz

A visit from the goon squad, Jennifer Egan (autiste, moderne, gars qui revisite son passé, un chapitre en powerpoint, hihi)


Best laid plan, Jennifer Fallos ( pas pour tout de suite, mais interessant. Intrigue politique canadien: on dirais que ca me fait penser un peu au NDP avec les jeunes candidats... )

Paris to the moon, Adam Gopnik (je veux lire l'auteur. pour plus tard)

Never let me go, Kazuo Ishiguro (distopia)

Prodigue (ET) Dolce Agonia, Nancy Huston

Les yeux jaunes de crocodiles (série de 3 livres), Katherine Pancol

Tomino Benaquesta

Des gens très bien, Alexandre Jardin (pas comme ses autres livres, autobiographique de son grand pere qui a aidé les nazis en France...)

Book of Negroes, Lawrence Hill, Événement le 20 septembre a l'hotel de ville...

A farmer's Life for me, Jimmy Doherty.

Lorsque j'étasi un oeuvre d'art, Eric-Emmanuel Schmidt... Ca pourrais etre intéressant.


À la prochaine rencontre, j'ai vraiement adoré...



mercredi 24 août 2011

Août: Last Exit to Brooklyn, Hubert Selby, Jr.


J'étais en train de lire La Nausée, de Jean-Paul Sarte, sans grand succès, quand en regardant la photo d'un contact que j'ai rajouté sur Twitter, j'ai vu ce livre. Une belle copie vintage. My inner book nerd got very excited. So did my outer book nerd.



Cult classic on the depravity of America? Par l'auteur de Requiem for a Dream? Oh que oui. J'étais in.

Allo Chapters? Vous avez une copie de ce livre? Ils n'ont jamais rien de bon, ou de underground... J'avais un besoin immédiat de livre. C'étais un besoin primal. Heureusement, ils en avait une copie.

Yes. Enfin. Un livre à dévorer, écrit sour format d'une série d'histoires courtes, rassemblant des personnages récurants qui illustrent la vie quotidienne des gens ordinaires habitant un quartier de Brooklyn. Le NY Times promet sur la page couverture : "... a vision of hell so stern, it cannot be chuckled or raged aside."

Le livre commence de façon assez innocente, avec une gang de gars, de la violence incensée. Question de réchauffer le lecteur. Ma soif n'était pas encore comblée. Je restait dans le quartier des putes, j'ai travaillé le shift du jour dans un bar d'alcolos, j'avais besoin d'être perturbé.

Mais attention. On va témoigner un crescendo d'émotions porté par des phrases interminables qui nous font haleter en essayant de ne pas manquer un moment de l'intrigue.

La deuxième histoire. Ça commence a frapper le spot. Histoire d'une drag queen. Beau sens de l'humour, sexualité en marge...

C'est avec Tralala qu'on frappe le jackpot. Imagé, violent et tragique. Témoignage de l'apathie et l'égoisme dont l'humain deviens capable quand son milieu le pousse à croire qu'il est en mode constant de survie. Ouf.

Une autre histoire qui explore la sexualité et le pouvoir, l'argent, et comment l'équilibre délicat de ce triangle interdépendant peut briser un homme.

On termine avec un regard parfois doux, parfois drôle, parfois triste, sur la vie d'un immeuble des "projects" (habitations à prix modique). On explore la vie de couple et la famille, et la solitude que je doterais de collective, soit-elle dans un couple ou dans une foule.

Quoique je ne suis pas d'accord avec le NY Times, ce livre m'a énormément plu. Je ressors de ma lecture renouvellée, inspirée...J'ai adoré le style d'écriture, l'exploration du couple mutuellement insatisfait, une vraie découverte...

Non, plutôt qu'une vision de l'enfer qu'on ne peux pas oublier, je qualifierais plutôt ce lvre de bref apperçu de l'être humain dans des conditions difficiles. Je ne crois pas que les habitants de ce quartier vivaient des existences sans joie... Je crois que les perspectives d'avenir étaient plus difficiles à entrevoir, que l'espoir y deviens plus difficile le plus on veilli dans un milieu sembable, mais je crois que je suis optimiste...

C'est peut-être que je ne veux pas m'avouer qu'il y a des gens qui ont moins de chances dans la vie. Je crois que le milieu et les circonstances influencent, mais... J'aime croire en la possibilité de l'être humain de triompher.


mercredi 27 juillet 2011

Cruddy, Lynda Barry


Y'a des gens qui n'ont simplement pas de chance... Des gens comme notre jeune, et si son plan a fonctionné, défunte narratrice Roberta.

L'auteur nous mets en contexte de façon dirait-on en anglais assez 'matter-of-fact', direct au but sans froufrous.

Le livre débute dans une chambre de merde ('cruddy'), dans une maison de merde, sur une rue de merde, dans une ville de merde, sur une grosse planete de MERDE. L'auteur se chicane avec sa soeur DE MERDE QUI VIE POUR LA FAIRE CHIER parce qu'elle est en punition pour avoir été admise a l'hopital pour un overdose alors qu'elle avait en sa posséssion 127 'hits' d'acide. Mais il ne faut pas blamer les drogues pour ce qui est arrivé.

Roberta nous raconte son histoire, le déroulement qui a mené à la retrouvaille d'un enfant ensanglanté de 10 ans dans le desert du Nevada, en l'occurance, elle même, et au silence qu'elle a gardé par rapport aux atrocités qui ont marqué ce parcours pendant 5 longues années.



C'est une histoire incroyable et terrible qui est rendue crédible par une romancière exceptionelle.

Les détails, les manies du personnage, les petits détails qui peignent le monde gris vu par un enfant, et le remords qui ne change pas ce qu'il y a faire.

J'avais lu un livre par l'auteure-illustratrice nommé What it is, un roman illustré de façon spectaculaire sur son processus créatif, qui a résonné avec moi et a marqué ma façon de lire et d'écrire, et de voir des personnages.

J'ai trouvé la fin un peu rapide, mais somme toute, j'ai beaucoup apprécié ce livre.

Un livre noir que j'ai dévoré, et que je recommanderais a n'importe qui.

mercredi 6 juillet 2011

Juillet: Romain Gary, Chien Blanc

Un regard intéressant non seulement sur le mouvement Black Power aux États-Unis vus par l'auteur, mais aussi une étude sur les mouvements en général, et comment il est facile de perdre son hummanité se perdant dans une cause.

Le tout commence quand l'auteur rencontre un chien, un berger allemand bien spécial, dont il s'éprends immédiatement d'un amitié profonde. C'est un bon chien. Il est poli avec les chats et les humains, chose rare pour un chien retrouvé sans collier. Le seul hic, découvre-t-il quelques semaines plus tard, c'est que le chien abboie, grogne, et attaque les noirs...

Au début, il croit que c'est une coincidence, un accident... Mais lorsqu'il apporte son chien à un ami qui à un chenil, il apprends que c'est un "White Dog", Chien Blanc, un chien dressé par les policiers dans le sud pour chasser et attaquer les noirs.

L'entraineur lui dit que c'est trop tard pour changer les habitudes d'un chien aussi vieux, mais que le chien vaut son poids en or dans les riches quartiers blancs de Beverly Hills après les émeutes noires de Los Angeles. Ou encore, il faudrait lui donner la piqure.

Ces paroles sont trop pour le diplomate communiste français, et s'ensuit une histoire ou on tente de réformer le chien.

Dans tout cela se parsème l'implication de Hollywood, dont la femme de Gary, dans le mouvement, le discours de certains militants amis de Gary, la mort Martin Luther King, la révolution en France, et la guerre au Vietnam...

Le regard d'un homme qui a fait la deuxième guerre mondial, qui a fait la révolution, sur la façon dont la haine peut rendre un homme aussi pire que son enemi.

Il dit: "On essaie toujours de tuer l'injsutice: mais on fini toujours par tuer un homme." Comme quoi parfois, on perds de vue le but...

Comme toujours avec Romain Gary, on es pas déçus. Un dénnouement intéressant qui nous laisse songeurs...

dimanche 12 juin 2011

Juin: Mother Night, Kurt Vonnegut




Sur sa couverture, ce petit livre promets l'absurde, un monstre nazi qui frise l'ironie, dans un conte qui moque la décence et les gens honnêtes.

Ce que j'ai trouvé, ça été un personnage sincère et attachant, qui ne se fait aucune illusion sur les crimes qu'il a commis, sous forme d'une autobiographie.

Le véritable auteur nous fait une préface dans laquelle il nous averti de la malhonnêteté de l'auteur de l'autobiographie, Howard W. Campbell, américain qui a grandi en Allemagne, et qui a secrètement servi de d'agent double pour les États-Unis, tout en étant une personalité radio responsable de la pire propagande nazi de la guerre.

Campbell, qui écrit son récit à partir de sa cellule de prison en Israël, a débuté sa carrière en écrivant du théatre, mais se change d'idée au débuts de la guerre lorsqu'il rencontre l'homme qu'il appelera sa fée bleue, qui lui propose dedevenir agent double. Il n'aura pas d'argent ou de gloire pour ce service, lui dit sa fée bleue, plutôt, après la guerre, il sera traité comme un criminel.

C'est bien ce qui s'est passé. Laissé emporter par son égo, et le désir de convaincre tout le monde avec son jeu, il monte rapidement au sein de l'organisation nazi, et obtient sa propre émission radio, par laquelle il transmet des messages par une série de toussements. Il propage des propos haineux, et utilise tout les moyens pour impressioner ses patrons nazis.

Il ne se fait aucunes illusions. Il n'a jamais cruaux propos qu'il disait. Il savait pleinement l'impact de ses mots, mais il les a prononcés pareil, et en a rajouté.

Et quand la guerre se termine, les promesses de la fée bleue se réalisent. Sa seule récompense c'est un billet vers New York, ou il pourra se fondre dans une modeste existence anonyme, et vivre de l'argent leguée par ses parents.

Sa vie assez insipide, étape qu'il appelle purgatoire, se passe tranquillement, jusqu'à sa rencontre avec un voisin qui, il s'avère, est un espion russe, qui mets en branle une série d'événements qui meneront à son arrestation.

Bon quand j'écris les grande lignes de l'histoire, ça me semble si loufoque, mais en le lisant, le ton si 'matter of fact' du narrateur me fais penser que tout ceci, c'est ce qu'il y a de plus normal.

On explore le thème des remords: tout les autres hommes qui ont fait la guerre n'ont aucuns remords, ils disent qu'ils ont du faire ce qu'ils ont fait pour survivre; notre narrateur ne se fait pas d'illusions.

On explore aussi le theme de l'illusion: on deviens qui on prétends de devenir, donc il faut faire bien attention a qui on prétends être.

Un conte rempli d'ironies, un conte qui se moque de la société en explorant son côté noir, un conte qui fait réfléchir, et qui nous force un peu de sympathiser avec l'enemi.

J'ai adoré, adoré, adoré.

jeudi 2 juin 2011

Mai: Nous aurons vécu nous non plus, David Ménard.

Bon. Je l'ai lu en mai, mais j'ai pris mon temps à écrire le billet de blogue...

J'étais intirugée quand on m'as parlé du premier roman d'un jeune franco-ontarien, et encore plus intriguée quand mes recherches ont dévoilé un bel homme au sourire facile et aux boucles blondes.

Le livre est présenté comme une série de lettres entre le triangle composé deVava-Cuite, copine flyée, Ovide-Lyre, jeune homme enamouraché, et son Don Juan, Honey-Comble. Ovide-Lyre s'isole pour vivre sa peine et plaider l'amour d'un homme qui lui a blessé, Vava de son côté tente consoler et raisonner Ovide, qui l'ignore, trop obsédée par son amour non-reciproque, et Honey-Comble, qui tantôt joue la victime, tantôt ne fait aucunes excuses pour sa façon d'être.

J'ai ouvert le livre comme on déballe un amant pour regarder jusqu'au fond de son... ame. Ce que j'ai trouvé ne fut qu'une série de lettres qui se lisaient comme des petites vites qui n'ont point réussi a me faire jouir.

J'aurais du me douter que je me sentirais ainsi. J'aurais du voir les indices. D'abord, le roman a débuté comme une thèse en post-modernisme. Mais, on dirais que j'aime me faire punir. J'ai laissé la curiosité gagner, et après, je me suis sentie sale et vide en dedans.

Les lettres n'étaient qu'une série de métaphores et de jeux de mots qui offraient des bribes d'un univers sincère et réel, par contre, les références obscures et les métaphores fleuries masquait la majeure trace d'émotion véritable. Il faut dire que les livres qui demandent des préréquis me laissent indifférents.

Somme toute, j'ai trouvé le sujet intéressant, j'ai trouvé que quand l'auteur évite le language trop élaboré, les images sont belles, et on peut voir ce qui est sincère, mais je n'ai pas beaucoup apprécié ce court roman.

mardi 3 mai 2011

Avril : Les cerfs-volants, Romain Gary

Un classique que j'ai relu après l'avoir prêté a une amie: Merci de l'avoir ramené Sylvie!

Quelques années avant la seconde guerre mondiale, on se retrouve en Normandie, village ou on retrouve Ambroise Fleury, facteur timbré qui se dévoue à l'art naif de la construction de cerf-volant fantaisistes et de son neveu Ludo. Ambroise construit non seulement des cerfs-volants au thèmes enfantins, mais aussi, des cerfs-volants à caractère historiqueet social, pour le devoir de la mémoire, Les Fleurys étant particulièrement doués pour la mémoire. Don qui se manifeste par la mémoire nationaliste chez Ambroise, et chez les chiffres chez Ludo.

C'est ici que Ludo rencontre pour la première fois, Lila de Bronicki, fille d'un compte polonais qui détient un manoir au village. Brève rencontre qu'il garde marquée dans sa mémoire. Tout les jours pendant deux ans, il se rends au lieu de la rencontre initiale, jusqu'à ce que deux jours plus tard, une limousine arrive pour inviter le jeune Ludo à souper chez les Bronicki.

C'est le début d'une histoire d'amour qui va durer par la mémoire pendant la guerre qui éclatera la vie de tous et chacuns, et déclenchera une résistance bien orchestrée ou on découvre les liens humains qui sévissent entre ennemis, et la différence entre savoir raison garder, et garder sa raison de vivre, la fine ligne entre a folie et la préservation de soi.

Un histoire touchante et remplie de périple, il faut le lire!

dimanche 27 mars 2011

Comment devenir un monstre, Jean Barbe

Ce livre est un rappel troublant qu'en guerre, il n'y a pas de gagnants, ni de perdants, seulement une humanité fracassée qui tente de survivre tant bien que mal.

Maitre François Chevalier, avocat, père et mari quelque peu absent, décide de s'inscrire à Avocats Sans Frontières, et s'envole vers un pays qui ressors d'une guerre sanglante, pour défendre un dénommé, Le Monstre par les médias locaux.

Son départ bouleverse sa vie familiale, et il est forcé d'examiner à la fois le cas d'un guérilla cinglé, et sa propre vie.

Un suspect qui ne parle pas le mène à explorer la vie du Monstre, aidé par un guide aux accoutrements farfelus qui est plus futé qu'il en a l'air.

Entre les visites de François aux parents du monstre, et ses visites de là où les crimes de guerre ont pris racine, Le Monstre nous fais une narration de sa vie, et entre ces visions partagées du monde, on découvre comment l'homme deviens un monstre.

À travers ce récit touchant, François examine ses perceptions sur le bien et le mal, et découvre que trop souvent, ils sont comme deux engrenages alignées, qui jouent chacun leur rôle dans une machine bien huilée.

Il gagne ainsi une certaine compréhension du Monstre, sauf, il y a une limite à sa compréhension, une limite qui s'appelle Rosalind, et c'est la qu'officiellement il se différencie du Monstre, là où il perds son respect, et découvre en lui-même la force de devenir un homme meilleur, de lutter non pour la haine, mais pour l'amour.

Je crois que là à été pour moi la seule faille dans l'histoire, ce sentiment soudain de dédain envers celui qu'il à tant essayé d'appréhender. Est-ce possible de compatir avec un homme après l'acte viscieux qu'il a commis envers Rosalind? Je ne sais pas. Je suppose que la réaction de François était la seule possible... C'est peut-être la rapidité avec laquelle l'histoire se termine, l'abandon total pour les personnage qu'il laisse derrière... Pour le fait que sa femme le reprends, simplement comme ça, après son accident, et que sa vie redeviens normale, et bien sur, que le roman finis avec une phrase aussi insipide que "je vais me battre pour l'amour"...

Je tiens tout de même à dire que j'ai dévoré le livre, et que j'ai adoré le voyage sur lequel il m'a apporté, bien que les dernières pages m'ont semblées un peu précipitées, je crois que c'est une étude de l'humanité et un examen de conscience qui vaut la peine d'être explorée. C'est un roman brillamment écrit, malgré sa malheureuse dernière phrase. La première en revanche était sublime.

samedi 12 mars 2011

The Bell Jar, Sylvia Plath

Ce livre est le seul roman de l'auteur Sylvia Plath, qui s'est suicidé peu de temps après la publication de ce livre.

Le livre est superbement bien écris, et décris la lassitude d'une jeune fille face à un monde trop aseptisé.

Les descriptions, dès la première page, sont attachantes, me font penser à The Great Gatsby, ou à du Truman Capote, à la fois dans le thème, et dans le style impeccable. Le roman évolue par contre, et on voit une fille qui lutte avec la maladie mentale, de son séjour dans l'asile et de son expérience avec l'électrothérapie.

Je crois que je n'ai pas encore tout à fait formulé mon opinion sur ce roman dans son ensemble, parce que quand le fille décrit la façon dont elle réfléchi à la meilleure façon de se suicider, et que je songe qu'elle s'est suicidée pas très longtemps après la publication de se livre sous le pseudonyme de Victoria Lucas... C'est troublant. Je me sens arnaquée, comme si j'ai lu sa lettre de suicide, et je me sens mal... Je ne comprends pas le suicide, ça me dérange, et puis en finissant l'oeuvre, qui se rattache presque parfaitement à sa propre vie, on a un peu espoir pour cette jeune fille, qu'elle sorte de l'asile et qu'elle puisse un jour trouver la joie...

En effet, en sortant de l'asile, Sylvia Plath à fini son bacc, et a eu une bourse en Angleterre, ou elle a rencontré son mari, aussi un poète, elle a publié des livres de poésies ainsi qu'un roman, elle a eu deux enfants. Et puis la elle s'est divorcée de son mari, et s'est suicidée.

I guess que j'ai tout de même envie de lire sa poésie...

Lecture de vacances II: Broken, Daniel Clay




Une autre lecture de vacance, que j'ai lu en une journée...

Choisi au Chapters en vertu de sa couverture qui me rappelait Lullabies for Little Criminals, de Heather O'Neil, et la couverture arrière qui parle des événements qui marqueront la vie de Skunk, qui fini dans coma une fillette de dix ans, du voisin Rick Buckley, qui se fait arrêter pour un crime qu'il n'a pas commis après une promenade un auto avec Saskia l'année de la famille Oswald, composée d'un père pusher et sa progéniture féminine mal élevée...

Le livre débute avec la narration de Skunk, dans un coma, qui tente comprendre les événement qui ont mené à son état...

L'histoire débute avec Saskia, la plus vielle des Oswald, qui séduit le jeune et malhabile Rick Buckley. Quand Bob Oswald découvre des pillules contraceptives dans les affaires de Susan qui a 12 ans, elle clame que quelqu'un l'a violé. Le premier nom qui lui rentre dans la tête: Rick Buckley.

Bob le bat dans son stationnement, et ensuite, la police arrête le jeune homme, qui ne comprends rien de ce qui se passe. Éventuellement, un examen de la fillette révèle qu'elle est vierge, et les charges sont abandonnées, mais le jeune Rick ne s'en remets pas, il tombe dans un état de détresse mentale, ce qui lui gagne, éventuellement, le surnom de Broken Buckley.

La vie continue dans le quartier, et on apprends le déroulement de la tragédie qui s'ensuit, et on se fait aplatir par une boule de neige qui descends la montagne, et on roule, jusqu'à ce qu'on en arrive au bas, épuisés, terrifiés et contents d'avoir survécu...

Ma seule plainte c'est que ca se 'scoopait' un petit peu... Même la pochette arrière nous déclare un peu ce qui va se passer. Bon, ne connais que le produit final, ce qui nous pousse à vouloir lire, mais qui nous permets de deviner comment on en est arrivés a des sordides résultats.

Mais ce n'est qu'une critique de construction. Sérieux, c'étais rough. Je n'aurais jamais pu imaginer toutes les choses terribles qui allaient se produire... Je suis adepte de Law and Order, même de Law and Order Special Victims Unit, mais ce livre ici est comme Silence of the Lambs. J'ai été secoué pour une bonne semaine..

La fin était ambigu, ce qui est parfois décourageant, mais j'ai dévoré le livre de 300 pages en 6 heures d'autobus en allant et en revenant de Chichen Itza. Impossible de le déposer....

Ce n'étais pas du tout comme Lullabies for little criminials, qui était beaucoup plus sensible, explorait plus le personnage, qui évocait une sympathie énorme pour Baby, ici, c'est le thriller, mais c'étais une bonne lecture...

jeudi 3 mars 2011

Lectures de vacances- The Withdrawal method, Pasha Malla

Bon, lunch-break blog session. J'ai besoin de me rattrapper...

Que dire au sujet de ce livre. J'ai été un peu déçue au début, mais j'ai tout de même été impressionnée.

L'auteur est talentueux, il crée des personnages intéressants, et nous permets de les observer pour un bref moment.

Je crois que c'étais la mon problème. Le moment était trop bref, et je me demandais pourquoi les observer, ça laisse trop de questions... On reste assis sur notre faim finalement. Au début j'ai pensé, bof, je pourrais faire ça moi aussi, mais après, je me suis dit: noooon. C'est quand même fort.

C'est que cette brevité libère l'auteur, je dirais même que c'est là ou sa force réside. Parce qu'avec Le livre d'histoire courtes de Roald Dahl, on attendais toujours le punch, le twist, l'élément de surprise, et on l'avait. Une petite histoire circulaire bien emballée. Un début, un milieu, une fin. Pasha Malla nous livre un milieu rempli d'indices et de promesses.

C'étais les détails, les scénarios... C'étais bon... Comme d'habitude j'ai spéculé sur la vie de l'auteur : il a eu des proches malades, le thème reviens... Ses parents?

Ma préférée je crois c'étais Long Short Long Short. Mmm. Pis celle la about Niagra Falls dans un avenir pas si distant ou les chutes était assechée, et tout était en ruines étais pas pire aussi. Pis celle avec le singe... Ah! Best line ever: La fille parlait de ce qu'elle avait appris a l'école - Le cycle reproductif. Elle dis genre We learned about periods. All those weak vaginas walking around dripping blood and stuff. I will never get my period, I will have the toughest vagina ever. ( sauf que c'étais plus drole, je vasi checker la phrase a soir.)

Finalement, le livre a resté avec moi, je l'ai absorbé... Ce n'est peut-être pas un livre qui te gratifie immédiatement avec un début, un millieu et une fin, mais les personnages sont attachants, leur dialogue intéreur est parfaitm et ils me restent dans la tête... J'ai lu un review qui disait genre que l'auteur niait accès au lecteur à de l'information nécessaire, j'ai tendance à être d'accord un peu... Le titre le dis: Withdrawal method. Yeah. La lecture de ce livre c'est comme un coitus interrompu. Voila. Ca viens de me frapper. Mais il faut dire que l'auteur a une plume enviable, ça va finir par donner quelque chose de superbe j'en doute pas.

Je suis encore un peu perplexe par ce livre, mais j'ai trouvé ça bien intéressant, ça m'a donné envie d'écrire ( pas que je le fais, mais bon.) Somme toute, je crois que l'auteur a du talent, je crois qu'il a une carrière prometteure devant lui. Il travaille actuellement un roman, j'ai hate de voir comment son style se porte sur un histoire plus longue, je crois que ça risque être intéressant.

mercredi 23 février 2011

Pour ne pas oublier et petite mise à jour

Pour ne pas l'oublier:



Suggestions de Shannon:

Nous aurons vécu nous non plus, David Ménard.



Mise à jour:



Je suis arrivée en un morceau de mes merveilleuses vacances... J'ai lu les trois livres que énumérés dans le post précédent... More to come...



What's next:

J'ai commandé Comment devenir un monstre de Jean Barbe. Faut que j'aille le rammasser.

Pis le livre de Kurt Vonegut me parle, pis le lire de Sylvia Plath... Je vais jsute devoir choisir qquechose.. Je me donne un peu de répit, pour peur de faire une overdose de lecture...



A bientôt cher public!

samedi 12 février 2011

Trop de choix! Lectures vacances...

Bon, j'aime toujours avoir un bon bouquin pour aller en voyage, donc j'ai fait la tournée des boutiques, et puis je me suis ramassé avec des lectures assurées pour les prochains mois.

Ma récolte:
Mother night, Kurt Vonegut
To the lighthouse, Virginia Woolf
Le coeur découvert, un roman d'amours, Michel Tremblay
Jack Kerouac, Les clochards célestes
Comment devenir un monstre, Jean Barbe (en commande)
The Bell Jar, Sylvia Platt
The withdrawal method, Pacha Malla ( un livre d'histoires courtes en passant!)
Broken, Daniel Clay

Ce que j'emmène et pourquoi:

Everything is Illuminated, Jonathan Safran Foër: Parce que je suis a moitié chemin, et j'ai bien envie de le finir.

The withdrawal method, Pacha Malla: Parce que je pense que ça risque me rappeller de Miranda July, et aussi parce que des histoires courtes en voyage, ça passe bien... pas trop un bon attention span.

et...

Broken, Daniel Clay: Parce que ça me rappelle Lullabies for Little Criminals, que j'avais dévoré au Cuba l'an dernier.

Raison supplémentaire que j'apporte les deux derniers: C'est des auteurs dont j'ignorais l'existence, et leur livres étaient en méga vente. J'ai lu des extraits, et j'ai hâte de voir ce qui en sors... Des fois, il faut prendre une chance et découvrir quelque chose de nouveau...

Février: Everthing is Illuminated, Jonathan Safran Foër


Je n'ai pas encore fini de le lire, mais... Trop génial! Je crois vraiment et sincèrement que ce roman est celui dont l'auteur avait besoin d'écrire. C'est un accouchement. Il a porté ce livre la une jeune vie durant je croit, et je suis heureuse d'être présente pour voir vivre ce roman.


J'ai regardé le film l'autre jour, et puis j'ai eu envie de lire le livre en même temps.

J'ai débuté avec les chapitres du narrateur ukrainien. Quelle joie. Je retrouvais toute les mêmes farces que dans le film, voir le même script verbatim par moments.

Je trouvais ensuite un autre narrateur, un point moins illustré dans le film, l'histoire du village où es né l'arrière-arrière-arrière (arrière?) grand-mère de notre héro, Trachimbrod.

Franchement, les premiers chapitres durant, j'ai eu de la difficulté a rentrer dedans le livre a cause de ces chapitres là... Mais l'autre jour, j'en ai lu un qui m'a ému. De un, c'est sa façon de parler des émotions comme différentes a chaque fois qu'on les ressens: la tristesse face à mort ou celle qu'on ressent quand notre déjeuner tombe par terre ( ok les exemples de l'auteur sont meilleurs) ... De deux, il peint un image si jolie, tout en expliquant que c'étais bien lui, le héro qui faisait cette narration. Il décrivait que quand les humains copulent, ça produit une faible lumière, et que cette lumière la est visible de l'espace des centaines d'années plus tard. Bien sur, cette lueur, cette énérgie ne serait visible que quand plein d'humains copulent, par exemple à Dublin lors de la St-Patrick, ou New York à la St-Valentin, ou encore, la soirée du festival à Trachimbrod. C'est ainsi explique l'auteur, que sa grand-mère et sa mère, regardant l'atterrissage sur la lune, purent voir, des centaines d'année plus tard, la lueur de Trachimbrod à l'écran.

Non mais c'est tu pas beau? Ça m'a rappelé un peu du film Short Bus, qui a utilisé cette image de l'électricité pour ilustrer l'orgasme, et comme le trailer démontre ça se passe à New York... Entouka, j'ai trouvé ça beau comme passage.

Je n'ai pas encore fini, mais si le sommeil ne me rattrape pas à l'aéroport, et que l'excitation ne m'empêche pas de lire, je pourrait bien le finir aujourd'hui...


Lire un autre blog post sur le même auteur.

Umbrella Man, Roald Dahl

Petit livre composé de 13 histoires courtes, toutes avec un petit twist dans le style murder mystery\alfred hitchcock...

Belle petite lecture, quelques histoires qui vont me rester, d'autres plus oubliable.

Mais bon, je crois que finalement je préfére ses contes pour enfants...

Je l'ai lu il y a un petit bout, mais je ne me suis pas décidé à écrire un billet avant maintenant...

jeudi 27 janvier 2011

Janvier 2011: L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon


Quelle délicieuse façon de débuter l'année.


Un auteur que j'avais voulu lire avant d'aller à Cuba l'an dernier, (Je pensais qu'il était originaire de Cuba, mais non, il est né à Barcelone, ou se déroule l'intrigue de ce livre, merci wikipédia!) et qu'une amie m'a recommandé dernièrement.

J'ai mis le livre en réserve à la bibliothèque en fin Décembre, et par magie il apparu juste à temps pour le mois de Janvier. J'ai trainé la patte avant de le commencer (la semaine dernière) mais dès que j'ai lu les premières phrases, j'étais accro....

Le roman débute avec une visite nocturne d'un père et d'un fils au Cimetière des livres oubliés, lieu magique ou se retrouvent les livres tombé dans l'oubli collectif, un archive de livres dont plus personne ne lis.

La visite se déroule sous le secret de la nuit brumeuse de Barcelone, et le fils est invité à se choisir un livre, et en devenir le gardien, pour pas qu'il ne sombre à l'oubli. Daniel, le jeune garçon marche dans ce labyrinthe, et retrouve enfin un livre qui l'interpelle, L'Ombre du Vent, par Juliàn Carax.

Il dévore le livre en une soirée, et pars à la recherche d'autres roman par l'auteur, mais il s'avère que l'auteur n'avais que publié quelques livres et que seulement quelques centaines d'exemplaires avaient été vendues. De plus, beaucoup des livres vendus ont été détruits par le feu...

Le père de Daniel, libraire, l'apporte voir un ami expert en livre rare, qui lui offre des prix exorbitants pour le roman, que le jeune Daniel réfuse. Il se développe une amitié entre l'expert et sa nièce, Clara qui est aussi une amatrice des livres de Carax, et avec qui le jeune Daniel s'en-amourache, et lui offre le livre.

La force mystérieuse qui brule les livre menace Daniel, et pour sauver Clara, il s'infiltre chez elle, mais la découvre au lit avec un autre, il se sauve avec le roman, et une bonne rasade de l'amant furieux. C'est ici qu'il rencontre Fermin, ancien espion devenu clochard.

Les années passent, les affaires de la librairie familiale prospèrent, et le père de Daniel cherche un poète espion pour dénicher des romans rares pour la bibliothèque, et ainsi Ferrmin entre dans l'intrigue. Daniel, maintenant adolescent cherche de plus en plus a élucider le mystère de la vie de Carax, avec laquelle sa propre vie semble prendre une symétrie intéressante. On suit alors les aventures qui frôlent le fatal, de Daniel et de son complice Fermin dans les liaisons amoureuses, et le mystère de Carax.

Bon, ça sonne un peu roman policier, mais c'étais bon! Fermin avec ses perles de sagesse et son humour grossière.... Les personnages, l'intrigue... Il parlait de la Ramblas, et je me retrouvait la, devant une cafétéria ou on avait été manger quand on y était, avec les foules de gens... C'étais bien écrit, j'ai été captivée tout le long, bref, je recommande!

Je lis aussi un livre d'histoires courtes de Roald Dahl ( Auteur de Charlie and the Chocolate Factory et James and the Giant Peach) qui sont assez twisted merci... J'ai mis un livre de Virginia Woolf en réserve, et je pense commander Comment devenir un Monstre de Jean Barbe pour mon voyage au Mexique... J'aurais surement besoin d'un autre livre aussi... Reste a voir... Peut-être du Pablo Nurada... Une copie en français et une en espagnol, ce serait beau...