mercredi 29 décembre 2010

Agaguk, Yves Thériault

Le classique d'une génération... qui n'est pas mienne!

Bien des jeunes canadiens francophone ont lu ce roman qui porte sur la vie d'un inuit dans le grand nord.

Début lent et méthodique, comme dit le roman, constant, comme le pas d'un esquimau. C'est presque éducatif, on décrit le mode de vie des inuits dans les années 1930. Les femmes machent encore de la babiche, corde façonnée de nerfs animaux mâchés.

Tranquillement, l'action débute. Agaguk et sa nouvelle femme s'en vont de la tribu pour fonder une nouvelle vie. Ils consomment leur nouvelle relation, et vivent en paix (plus ou moins une couple de claques sur le bord de la gueule de sa femme) jusqu'à l'apparition d'un homme (ou inook) de la tribu qui annonce l'arrivée d'un blanc au village, qui échange des fourrures.

Agaguk part avec ses plus belles fourrures, mais se fait tricher dans ses échanges. Toute la nuit, il songe à sa revanche. Le lendemain, la hutte du blanc est prise en feu. Et Agaguk est disparu.

Jusque maintenant, je comprends Agaguk. Bon, c'est dramatique de tuer l'homme, c'est pas bien de frapper sa femme mais ce qui suit m'a plutôt choqué.

Bientôt Iriook, la femme d'Agaguk tombe enceinte. Lors de l'accouchement, elle hurle tellement qu'Agaguk, dépossédé, la flanque de coup de pieds à la figure. Wow.

Et quand la police viens faire investigation, la tribu assasine le policier... WOAH! MANGEZ LE PAS! GANG DE FOU! En commençant par les couilles. Aie.

Bonne intrigue, simple et bien écrit, le livre fini bien, avec l'évolution de la pensée de l'inook, l'émancipation de sa femme, et la naissance d'une fille... qu'on ne tue pas... C'est tout de même quelque chose!

Je lirais bientôt Tayaout, le second livre de la série, le livre du premier fils.

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