mercredi 5 mai 2010

Avril 2010: The Glass Castle, Jeanette Walls

Une petite auto-biographie bien intéressante.

J'ai été captivée par la ténacité de l'auteur, mais aussi de l'amour très visible qu'elle conserve pour ses parents marginaux et souvent négligents. Elle décrit sa mère comme une artiste incapable de faire autre chose qu'être libre, et son père comme un rebelle brillant.

Elle nous peint en grand détails les scènes du désert de son enfance, ou ils déménagent de ville en ville alors que ses parents déguerpissaient de leurs créditeurs ( Nous nous sauvons de la mafia, disait son père), vivant souvent dans leur auto ou dormant sous la belle étoile, ce qu'elle trouvait tout à fait ordinaire, voir plaisant.

On apprends à propos de leur maison à San Fransisco, où on ne fermait jamais les portes (parce que l'air fraiche nous fait du bien, disait sa mère) même pas après qu'un pédophile s'y est infiltré la nuit.

Elle raconte aussi leur malheur dans une maison en Virginie de l'Ouest, ou les murs de leur maison tombaient et l'alcoolisme de son père s'aggrave, et où ils s'installent indéfiniment. C'est ici que l'auteur commence à voir la réalité des choses, et prends goût au journalisme. Elle parle de fouiller dans les poubelles pour manger, et des difficultés à prendre le dessus, même lorsque sa mère travaille, en raison des tours à son père.

En sortant de l'école, sa soeur déménage à New York, dans le but d'être un artiste visuelle. L'auteur la suit l'année d'après, et termine son secondaire à New York. Son petit frère les suit peu longtemps après, suivi de ses parents et de sa dernière sœur. Ses parents deviennent éventuellement des sans-abris hors du commun, et l'auteur termine par nous dire comment elle a réussi à faire la paix avec son passé troublé.

Plus amusant que triste, ce livre m'a parfois fait rire, mais m'a toujours donné envie d'en savoir plus.

J'ai adoré, belle lecture rapide, à dévorer à grande bouchées!

Livre que ça me rappelle:

Le livre que je lis, mais surtout parce que c'est une bio, et que c'est bien écrit : Confessions of a Cuban Boy waiting for snow in Havana, de Carlos Eire. Je pense que Jeannette Walls est pas mal plus sympathique que le fils d'un juge lors du reigne de Batista, mais l'auteur me donne des indices de son destin à venir, qui inclut être un quasi-orphelin de 14 ans, sans abri à Miami. Histoire de survie? Reste à voir.

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