samedi 15 mai 2010

Lectures de vacances: Cuba

J'ai fini par lire Le vieil homme et la mer, d'Ernest Hemingway. C'est un petit livre que l'auteur américain a écrit lorsqu'il vivait à Cuba, et l'intrigue se situe donc sur la côte du pays.

Un vieil homme qui entretient une relation bien rapprochée avec un jeune apprenti n'as pas attrapé de poisson pendant 80 jours et des poussières. Son jeune apprenti doit pêcher sur un autre bateau, et le vieux se lance seul en mer avec quelques sardines comme appât.

C'est sur ce voyage que le vieil homme connait la chance - du moins croit-il au départ. Ainsi commence la lutte pour la vie entre un vieux pêcheur et un énorme poisson.

C'est le premier livre que je lis de Hemingway, mis à part une histoire courte ou deux, et je dois reconnaître son style très masculin, basé sur l'action. C'est un style que je ne lis pas très souvent, fille cérébrale que je suis, comme le sont sans doute plusieurs auteurs que je lis. Cela étant dit, ce livre n'est pas composé que du gusto américain, sans arrière pensée: on y trouve une petite morale, un peu de psychologie.

J'ai eu le même regret que j'ai toujours quand je lis une traduction d'un auteur américain. Bukowski, Kerouac, Hemingway, doivent être lus en anglais. Je le savais mais bon... Pour une prochaine fois. J'ai comme projet de lire des grands livres et en français, et dans leur langue d'origine un jour. On va commencer par l'anglais non? Ce sera une rédécouverte du livre totale.

Livre assez court, j'ai aimé que l'histoire se déroulait à Cuba, où j'étais, mais j'ai trouvé qu'à un certain point, le monologue intérieur du vieux ne réussissait pas à me captiver, et que l'action se déroulait un peu lentement vers la fin. C'est peut-être les vues prenantes et les mojitos qui me distrayaient?

Somme toute, un petit livre parfait pour des vacances, (seulement 150 pages c'est bien quand tu as devant toi une plage paradisiaque et un coco loco.) Ça m'as aussi permis de mieux apprécier ma visite à la Havane (voir photos ci-dessous) Mais mot de la fin, je crois qu'il vaut mieux le lire dans la langue d'origine de l'auteur si possible.

Autre lectures de vacances à Cuba:

Lullabies for Little Criminals, Heather O'Neill: Je cris au génie. Découverte de l'année pour moi. Je garde cette critique pour bientôt, ce sera mon livre du mois de mai.

Waiting for the Snow in Havana: Confessions of a Cuban boy, Carlos Eire: J'ai repris la lecture un peu hier soir, j'ai envie de vivre un peu sous les yeux de l'auteur, surtout après avoir visité (trop brièvement) la Havane, et avoir vu un peu ce que c'est devenu et aussi ce que les gens vivent. Je trouve peut-être même plus que l'auteur est un peu pleurnichard depuis ma visite, mais je me dois d'entendre son histoire jusqu'à la fin. Ça risque être émouvant. Mise à jour plus tard.

La vie devant soi d'Émile Ajar (Romain Gary): Je pense que j'ai prêté Les cerfs-volants à quelqu'un (Sylvie? Maman? Carole?), mais finalement c'est Steve qui a entamé cette jolie œuvre. On s'entend que c'est exceptionnellement bon, j'ai hâte d'entendre ses pensées quand il le termine.

Le lien entre ces 3 derniers livres: Ils sont tous écrits dans la voix, ou au minimum décrit à travers les yeux, d'un enfant. J'adore quand il y a un petit fil qui relie tes lectures, surtout quand elles sont bonnes. Le plaisir d'un livre déborde dans l'autre, comme une vague qui en frappe une autre et s'effondre, en t'offrant un grand spectacle quand tu es seul sur la plage.

La Bodeguita del Medio,
où Hemingway allait prendre un mojito.

Le mur devant la Bodeguita del Medio,
signé par Hemingway dans le coin inférieur
(la photo en noir et blanc de lui et sa femme.)

L'hotel Ambos Mundos où Hemingway a habité à la Havane
avant de s'acheter une maison à l'extérieur de la ville
(c'était avant la révolution, les Américains
avaient le droit de visiter Cuba, et c'était plus facile
d'acheter du terrain que maintenant.)
Sa chambre est maintenant devenue un musée.
Je ne l'ai pas visitée - cette fois!



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