mercredi 24 août 2011

Août: Last Exit to Brooklyn, Hubert Selby, Jr.


J'étais en train de lire La Nausée, de Jean-Paul Sarte, sans grand succès, quand en regardant la photo d'un contact que j'ai rajouté sur Twitter, j'ai vu ce livre. Une belle copie vintage. My inner book nerd got very excited. So did my outer book nerd.



Cult classic on the depravity of America? Par l'auteur de Requiem for a Dream? Oh que oui. J'étais in.

Allo Chapters? Vous avez une copie de ce livre? Ils n'ont jamais rien de bon, ou de underground... J'avais un besoin immédiat de livre. C'étais un besoin primal. Heureusement, ils en avait une copie.

Yes. Enfin. Un livre à dévorer, écrit sour format d'une série d'histoires courtes, rassemblant des personnages récurants qui illustrent la vie quotidienne des gens ordinaires habitant un quartier de Brooklyn. Le NY Times promet sur la page couverture : "... a vision of hell so stern, it cannot be chuckled or raged aside."

Le livre commence de façon assez innocente, avec une gang de gars, de la violence incensée. Question de réchauffer le lecteur. Ma soif n'était pas encore comblée. Je restait dans le quartier des putes, j'ai travaillé le shift du jour dans un bar d'alcolos, j'avais besoin d'être perturbé.

Mais attention. On va témoigner un crescendo d'émotions porté par des phrases interminables qui nous font haleter en essayant de ne pas manquer un moment de l'intrigue.

La deuxième histoire. Ça commence a frapper le spot. Histoire d'une drag queen. Beau sens de l'humour, sexualité en marge...

C'est avec Tralala qu'on frappe le jackpot. Imagé, violent et tragique. Témoignage de l'apathie et l'égoisme dont l'humain deviens capable quand son milieu le pousse à croire qu'il est en mode constant de survie. Ouf.

Une autre histoire qui explore la sexualité et le pouvoir, l'argent, et comment l'équilibre délicat de ce triangle interdépendant peut briser un homme.

On termine avec un regard parfois doux, parfois drôle, parfois triste, sur la vie d'un immeuble des "projects" (habitations à prix modique). On explore la vie de couple et la famille, et la solitude que je doterais de collective, soit-elle dans un couple ou dans une foule.

Quoique je ne suis pas d'accord avec le NY Times, ce livre m'a énormément plu. Je ressors de ma lecture renouvellée, inspirée...J'ai adoré le style d'écriture, l'exploration du couple mutuellement insatisfait, une vraie découverte...

Non, plutôt qu'une vision de l'enfer qu'on ne peux pas oublier, je qualifierais plutôt ce lvre de bref apperçu de l'être humain dans des conditions difficiles. Je ne crois pas que les habitants de ce quartier vivaient des existences sans joie... Je crois que les perspectives d'avenir étaient plus difficiles à entrevoir, que l'espoir y deviens plus difficile le plus on veilli dans un milieu sembable, mais je crois que je suis optimiste...

C'est peut-être que je ne veux pas m'avouer qu'il y a des gens qui ont moins de chances dans la vie. Je crois que le milieu et les circonstances influencent, mais... J'aime croire en la possibilité de l'être humain de triompher.


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