mercredi 6 juillet 2011

Juillet: Romain Gary, Chien Blanc

Un regard intéressant non seulement sur le mouvement Black Power aux États-Unis vus par l'auteur, mais aussi une étude sur les mouvements en général, et comment il est facile de perdre son hummanité se perdant dans une cause.

Le tout commence quand l'auteur rencontre un chien, un berger allemand bien spécial, dont il s'éprends immédiatement d'un amitié profonde. C'est un bon chien. Il est poli avec les chats et les humains, chose rare pour un chien retrouvé sans collier. Le seul hic, découvre-t-il quelques semaines plus tard, c'est que le chien abboie, grogne, et attaque les noirs...

Au début, il croit que c'est une coincidence, un accident... Mais lorsqu'il apporte son chien à un ami qui à un chenil, il apprends que c'est un "White Dog", Chien Blanc, un chien dressé par les policiers dans le sud pour chasser et attaquer les noirs.

L'entraineur lui dit que c'est trop tard pour changer les habitudes d'un chien aussi vieux, mais que le chien vaut son poids en or dans les riches quartiers blancs de Beverly Hills après les émeutes noires de Los Angeles. Ou encore, il faudrait lui donner la piqure.

Ces paroles sont trop pour le diplomate communiste français, et s'ensuit une histoire ou on tente de réformer le chien.

Dans tout cela se parsème l'implication de Hollywood, dont la femme de Gary, dans le mouvement, le discours de certains militants amis de Gary, la mort Martin Luther King, la révolution en France, et la guerre au Vietnam...

Le regard d'un homme qui a fait la deuxième guerre mondial, qui a fait la révolution, sur la façon dont la haine peut rendre un homme aussi pire que son enemi.

Il dit: "On essaie toujours de tuer l'injsutice: mais on fini toujours par tuer un homme." Comme quoi parfois, on perds de vue le but...

Comme toujours avec Romain Gary, on es pas déçus. Un dénnouement intéressant qui nous laisse songeurs...

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