jeudi 2 juin 2011

Mai: Nous aurons vécu nous non plus, David Ménard.

Bon. Je l'ai lu en mai, mais j'ai pris mon temps à écrire le billet de blogue...

J'étais intirugée quand on m'as parlé du premier roman d'un jeune franco-ontarien, et encore plus intriguée quand mes recherches ont dévoilé un bel homme au sourire facile et aux boucles blondes.

Le livre est présenté comme une série de lettres entre le triangle composé deVava-Cuite, copine flyée, Ovide-Lyre, jeune homme enamouraché, et son Don Juan, Honey-Comble. Ovide-Lyre s'isole pour vivre sa peine et plaider l'amour d'un homme qui lui a blessé, Vava de son côté tente consoler et raisonner Ovide, qui l'ignore, trop obsédée par son amour non-reciproque, et Honey-Comble, qui tantôt joue la victime, tantôt ne fait aucunes excuses pour sa façon d'être.

J'ai ouvert le livre comme on déballe un amant pour regarder jusqu'au fond de son... ame. Ce que j'ai trouvé ne fut qu'une série de lettres qui se lisaient comme des petites vites qui n'ont point réussi a me faire jouir.

J'aurais du me douter que je me sentirais ainsi. J'aurais du voir les indices. D'abord, le roman a débuté comme une thèse en post-modernisme. Mais, on dirais que j'aime me faire punir. J'ai laissé la curiosité gagner, et après, je me suis sentie sale et vide en dedans.

Les lettres n'étaient qu'une série de métaphores et de jeux de mots qui offraient des bribes d'un univers sincère et réel, par contre, les références obscures et les métaphores fleuries masquait la majeure trace d'émotion véritable. Il faut dire que les livres qui demandent des préréquis me laissent indifférents.

Somme toute, j'ai trouvé le sujet intéressant, j'ai trouvé que quand l'auteur évite le language trop élaboré, les images sont belles, et on peut voir ce qui est sincère, mais je n'ai pas beaucoup apprécié ce court roman.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire