Ce blogue se veut un lieu de rassemblement pour tous ceux qui prennent plaisir à se prélasser dans l’univers des livres. Essentiellement, c’est un club de lecture pour les âmes libres.
mercredi 21 décembre 2011
Décembre: Le sursis, Jean-Paul Sartre
Le Sursis fait plus ou moins suite au premier roman de la série, 'L'age de la raison' en racontant un peu le point de vue de plusieurs des personnages du livre précédent. On y eplore le même thème, la liberté, mais cette fois, c'est plutôt à travers de la reflexion des personnages sur la guerre qui s'annonce pour bientôt, au cours des quelques jours ou les négociations se passent entre l'Allemagne et les autres puissances Européenes.
Le premier chapitre s'avère difficile à lire. L'auteur saute d'un personnage à l'autre sans démarquaison claire, les histoires s'entremêlent, on nous lance tellement de personnages, sans nous donner des visages familiers, et c'est difficile de comprendre ce qui se passe...
Rendu au 2e chapitre, on commence à y voir clair, on commence à reconnaitre des personnages, soit du premier livre, soit du premier chapitre, et on veut savoir ce qui se passe avec eu.
J'ai trouvé que ce roman m'a plus fait réfléchir que le premier, surtout parce que je me suis questionnée: Comment ce serais vivre cette incertitude, de soit moi-même devoir aller en guerre, soit devoir laisser partir un être cher? Ces heures avant que la guerre ne soit déclarée, et que tout espoir de paix semble perdue? Comment est-ce que je verais le règne de Hitler si je vivais dans cette époque, est ce que ses gestes haineux m'appartaitrait aussi évident, ou verrais-je simplement une lutte territoriale géo-politique?
Ultimement, c'est cette polémique qui m'a gardé accrochée à cette histoire. De voir comment différent gens ont vécu la chose, parfois avec grande émotion, parfois avec détachement et résignation, le livre peint un portrait humain intéressant.
Évidamment, quelques fois, je me suis presque pris de rire sur la... je cherche le mot juste mais, on va dire la prétention de certaine des reflexions qui semblait soit trop ou trop peu profondes. Je me posait simplement la question: qui penserait ainsi? Je pense que c'est surtout ce fameux Mathieu, qui sers de lampion pour la philosophie de Sartre au sein de cet oeuvre, mais ça me semblait tellement... Peu crédible par moment... C'est peut-être que je m'identifiais moins au carachtères plus bourgeois, qui semblaient, et en effet étaient possiblement, quoique mieux informés, moins près de la réalité. C'est peut-être aussi que je comprendrais jamais tout à fait cette façon de penser de certains Français... Je ne mets pas le doight dessus, je devrais continuer d'y réfléchir...
Cela étant dit, certains personnages étaient véritablement sincères à leur nature, était sincères, et donc credibles même dans ce qui peut sembler leur écart de jugement, et j'ai quand même pu y voir un portrait vaste de l'hummanité, des prolétaires, aux bourgeois, des malades au clochards, des femmes et des hommes, et de leur regards un sur l'autre, et je me suis bien plue à me prélasser dans cet univers quelques temps...
Mais maintenant, accouchement et noël approchant à vue d'oeil, je me lance dans des lectures plus faciles et plus frivoles... Pas encore fait un choix, mais on y va pour quelque chose de plus léger ;) Quoique c'est un peu dommage de reprendre un 'paper back' après un beau vieux livre a couverture dure, avec un ruban comme marque page... Me semble que tout les livres devraient avoir un beau ruban comme ça... Ça m'éviterais de plier les pages en tout cas...
jeudi 8 décembre 2011
Décembre: Le coeur à découvert, Michel Tremblay
Novembre: Cri de terre, Raymond LeBlanc
dimanche 4 décembre 2011
Oui,je néglige mon blogue... et mes lectures...
vendredi 14 octobre 2011
Pot-pourri
jeudi 22 septembre 2011
Une nouvelle bouquineuse!
mardi 20 septembre 2011
Poésie in utéro, part 1
dimanche 11 septembre 2011
Tuesdays with Morrie, Mitch Albom
Brunch Littéraire, Septembre 2011
Yay! Bouffe et livres! Et jolies personnes avec qui j'ai beaucoup aimé converser
Cote bouffe, pudding avocat chocolat = miam! 2 avocats, 1/2 tasse cacao, 1/2 tasse miel. Super avec des fruits... Ou tout seul. Ou avec les muffins que je prendrais volontiers la recette pour....
Maintenant reste à noter des idées de lectures:
Ensemble c'est tout (ET) J'aimerais que qqun m'attende qque part Anna Gavalda
Purge, Sofi Oksanen (se passe en Estonie)
How to make enemies and Alienate people, Toby Young.
Last man, Graphic Novel.
The white tiger, Aravinda Adiga (booker prize)
JPOD (ET) Every family is dysfunctional, Douglas Copland
The brief Wondorous Life of Oscar Wao, Junot Diaz
A visit from the goon squad, Jennifer Egan (autiste, moderne, gars qui revisite son passé, un chapitre en powerpoint, hihi)
Best laid plan, Jennifer Fallos ( pas pour tout de suite, mais interessant. Intrigue politique canadien: on dirais que ca me fait penser un peu au NDP avec les jeunes candidats... )
Paris to the moon, Adam Gopnik (je veux lire l'auteur. pour plus tard)
Never let me go, Kazuo Ishiguro (distopia)
Prodigue (ET) Dolce Agonia, Nancy Huston
Les yeux jaunes de crocodiles (série de 3 livres), Katherine Pancol
Tomino Benaquesta
Des gens très bien, Alexandre Jardin (pas comme ses autres livres, autobiographique de son grand pere qui a aidé les nazis en France...)
Book of Negroes, Lawrence Hill, Événement le 20 septembre a l'hotel de ville...
A farmer's Life for me, Jimmy Doherty.
Lorsque j'étasi un oeuvre d'art, Eric-Emmanuel Schmidt... Ca pourrais etre intéressant.
À la prochaine rencontre, j'ai vraiement adoré...
mercredi 24 août 2011
Août: Last Exit to Brooklyn, Hubert Selby, Jr.
J'étais en train de lire La Nausée, de Jean-Paul Sarte, sans grand succès, quand en regardant la photo d'un contact que j'ai rajouté sur Twitter, j'ai vu ce livre. Une belle copie vintage. My inner book nerd got very excited. So did my outer book nerd.
mercredi 27 juillet 2011
Cruddy, Lynda Barry
mercredi 6 juillet 2011
Juillet: Romain Gary, Chien Blanc
dimanche 12 juin 2011
Juin: Mother Night, Kurt Vonnegut
jeudi 2 juin 2011
Mai: Nous aurons vécu nous non plus, David Ménard.
mardi 3 mai 2011
Avril : Les cerfs-volants, Romain Gary
Quelques années avant la seconde guerre mondiale, on se retrouve en Normandie, village ou on retrouve Ambroise Fleury, facteur timbré qui se dévoue à l'art naif de la construction de cerf-volant fantaisistes et de son neveu Ludo. Ambroise construit non seulement des cerfs-volants au thèmes enfantins, mais aussi, des cerfs-volants à caractère historiqueet social, pour le devoir de la mémoire, Les Fleurys étant particulièrement doués pour la mémoire. Don qui se manifeste par la mémoire nationaliste chez Ambroise, et chez les chiffres chez Ludo.
C'est ici que Ludo rencontre pour la première fois, Lila de Bronicki, fille d'un compte polonais qui détient un manoir au village. Brève rencontre qu'il garde marquée dans sa mémoire. Tout les jours pendant deux ans, il se rends au lieu de la rencontre initiale, jusqu'à ce que deux jours plus tard, une limousine arrive pour inviter le jeune Ludo à souper chez les Bronicki.
C'est le début d'une histoire d'amour qui va durer par la mémoire pendant la guerre qui éclatera la vie de tous et chacuns, et déclenchera une résistance bien orchestrée ou on découvre les liens humains qui sévissent entre ennemis, et la différence entre savoir raison garder, et garder sa raison de vivre, la fine ligne entre a folie et la préservation de soi.
Un histoire touchante et remplie de périple, il faut le lire!
dimanche 27 mars 2011
Comment devenir un monstre, Jean Barbe
Maitre François Chevalier, avocat, père et mari quelque peu absent, décide de s'inscrire à Avocats Sans Frontières, et s'envole vers un pays qui ressors d'une guerre sanglante, pour défendre un dénommé, Le Monstre par les médias locaux.
Son départ bouleverse sa vie familiale, et il est forcé d'examiner à la fois le cas d'un guérilla cinglé, et sa propre vie.
Un suspect qui ne parle pas le mène à explorer la vie du Monstre, aidé par un guide aux accoutrements farfelus qui est plus futé qu'il en a l'air.
Entre les visites de François aux parents du monstre, et ses visites de là où les crimes de guerre ont pris racine, Le Monstre nous fais une narration de sa vie, et entre ces visions partagées du monde, on découvre comment l'homme deviens un monstre.
À travers ce récit touchant, François examine ses perceptions sur le bien et le mal, et découvre que trop souvent, ils sont comme deux engrenages alignées, qui jouent chacun leur rôle dans une machine bien huilée.
Il gagne ainsi une certaine compréhension du Monstre, sauf, il y a une limite à sa compréhension, une limite qui s'appelle Rosalind, et c'est la qu'officiellement il se différencie du Monstre, là où il perds son respect, et découvre en lui-même la force de devenir un homme meilleur, de lutter non pour la haine, mais pour l'amour.
Je crois que là à été pour moi la seule faille dans l'histoire, ce sentiment soudain de dédain envers celui qu'il à tant essayé d'appréhender. Est-ce possible de compatir avec un homme après l'acte viscieux qu'il a commis envers Rosalind? Je ne sais pas. Je suppose que la réaction de François était la seule possible... C'est peut-être la rapidité avec laquelle l'histoire se termine, l'abandon total pour les personnage qu'il laisse derrière... Pour le fait que sa femme le reprends, simplement comme ça, après son accident, et que sa vie redeviens normale, et bien sur, que le roman finis avec une phrase aussi insipide que "je vais me battre pour l'amour"...
Je tiens tout de même à dire que j'ai dévoré le livre, et que j'ai adoré le voyage sur lequel il m'a apporté, bien que les dernières pages m'ont semblées un peu précipitées, je crois que c'est une étude de l'humanité et un examen de conscience qui vaut la peine d'être explorée. C'est un roman brillamment écrit, malgré sa malheureuse dernière phrase. La première en revanche était sublime.
samedi 12 mars 2011
The Bell Jar, Sylvia Plath
Le livre est superbement bien écris, et décris la lassitude d'une jeune fille face à un monde trop aseptisé.
Les descriptions, dès la première page, sont attachantes, me font penser à The Great Gatsby, ou à du Truman Capote, à la fois dans le thème, et dans le style impeccable. Le roman évolue par contre, et on voit une fille qui lutte avec la maladie mentale, de son séjour dans l'asile et de son expérience avec l'électrothérapie.
Je crois que je n'ai pas encore tout à fait formulé mon opinion sur ce roman dans son ensemble, parce que quand le fille décrit la façon dont elle réfléchi à la meilleure façon de se suicider, et que je songe qu'elle s'est suicidée pas très longtemps après la publication de se livre sous le pseudonyme de Victoria Lucas... C'est troublant. Je me sens arnaquée, comme si j'ai lu sa lettre de suicide, et je me sens mal... Je ne comprends pas le suicide, ça me dérange, et puis en finissant l'oeuvre, qui se rattache presque parfaitement à sa propre vie, on a un peu espoir pour cette jeune fille, qu'elle sorte de l'asile et qu'elle puisse un jour trouver la joie...
En effet, en sortant de l'asile, Sylvia Plath à fini son bacc, et a eu une bourse en Angleterre, ou elle a rencontré son mari, aussi un poète, elle a publié des livres de poésies ainsi qu'un roman, elle a eu deux enfants. Et puis la elle s'est divorcée de son mari, et s'est suicidée.
I guess que j'ai tout de même envie de lire sa poésie...
Lecture de vacances II: Broken, Daniel Clay
Une autre lecture de vacance, que j'ai lu en une journée...
Choisi au Chapters en vertu de sa couverture qui me rappelait Lullabies for Little Criminals, de Heather O'Neil, et la couverture arrière qui parle des événements qui marqueront la vie de Skunk, qui fini dans coma une fillette de dix ans, du voisin Rick Buckley, qui se fait arrêter pour un crime qu'il n'a pas commis après une promenade un auto avec Saskia l'année de la famille Oswald, composée d'un père pusher et sa progéniture féminine mal élevée...
Le livre débute avec la narration de Skunk, dans un coma, qui tente comprendre les événement qui ont mené à son état...
L'histoire débute avec Saskia, la plus vielle des Oswald, qui séduit le jeune et malhabile Rick Buckley. Quand Bob Oswald découvre des pillules contraceptives dans les affaires de Susan qui a 12 ans, elle clame que quelqu'un l'a violé. Le premier nom qui lui rentre dans la tête: Rick Buckley.
Bob le bat dans son stationnement, et ensuite, la police arrête le jeune homme, qui ne comprends rien de ce qui se passe. Éventuellement, un examen de la fillette révèle qu'elle est vierge, et les charges sont abandonnées, mais le jeune Rick ne s'en remets pas, il tombe dans un état de détresse mentale, ce qui lui gagne, éventuellement, le surnom de Broken Buckley.
La vie continue dans le quartier, et on apprends le déroulement de la tragédie qui s'ensuit, et on se fait aplatir par une boule de neige qui descends la montagne, et on roule, jusqu'à ce qu'on en arrive au bas, épuisés, terrifiés et contents d'avoir survécu...
Ma seule plainte c'est que ca se 'scoopait' un petit peu... Même la pochette arrière nous déclare un peu ce qui va se passer. Bon, ne connais que le produit final, ce qui nous pousse à vouloir lire, mais qui nous permets de deviner comment on en est arrivés a des sordides résultats.
Mais ce n'est qu'une critique de construction. Sérieux, c'étais rough. Je n'aurais jamais pu imaginer toutes les choses terribles qui allaient se produire... Je suis adepte de Law and Order, même de Law and Order Special Victims Unit, mais ce livre ici est comme Silence of the Lambs. J'ai été secoué pour une bonne semaine..
La fin était ambigu, ce qui est parfois décourageant, mais j'ai dévoré le livre de 300 pages en 6 heures d'autobus en allant et en revenant de Chichen Itza. Impossible de le déposer....
Ce n'étais pas du tout comme Lullabies for little criminials, qui était beaucoup plus sensible, explorait plus le personnage, qui évocait une sympathie énorme pour Baby, ici, c'est le thriller, mais c'étais une bonne lecture...
jeudi 3 mars 2011
Lectures de vacances- The Withdrawal method, Pasha Malla
Que dire au sujet de ce livre. J'ai été un peu déçue au début, mais j'ai tout de même été impressionnée.
L'auteur est talentueux, il crée des personnages intéressants, et nous permets de les observer pour un bref moment.
Je crois que c'étais la mon problème. Le moment était trop bref, et je me demandais pourquoi les observer, ça laisse trop de questions... On reste assis sur notre faim finalement. Au début j'ai pensé, bof, je pourrais faire ça moi aussi, mais après, je me suis dit: noooon. C'est quand même fort.
C'est que cette brevité libère l'auteur, je dirais même que c'est là ou sa force réside. Parce qu'avec Le livre d'histoire courtes de Roald Dahl, on attendais toujours le punch, le twist, l'élément de surprise, et on l'avait. Une petite histoire circulaire bien emballée. Un début, un milieu, une fin. Pasha Malla nous livre un milieu rempli d'indices et de promesses.
C'étais les détails, les scénarios... C'étais bon... Comme d'habitude j'ai spéculé sur la vie de l'auteur : il a eu des proches malades, le thème reviens... Ses parents?
Ma préférée je crois c'étais Long Short Long Short. Mmm. Pis celle la about Niagra Falls dans un avenir pas si distant ou les chutes était assechée, et tout était en ruines étais pas pire aussi. Pis celle avec le singe... Ah! Best line ever: La fille parlait de ce qu'elle avait appris a l'école - Le cycle reproductif. Elle dis genre We learned about periods. All those weak vaginas walking around dripping blood and stuff. I will never get my period, I will have the toughest vagina ever. ( sauf que c'étais plus drole, je vasi checker la phrase a soir.)
Finalement, le livre a resté avec moi, je l'ai absorbé... Ce n'est peut-être pas un livre qui te gratifie immédiatement avec un début, un millieu et une fin, mais les personnages sont attachants, leur dialogue intéreur est parfaitm et ils me restent dans la tête... J'ai lu un review qui disait genre que l'auteur niait accès au lecteur à de l'information nécessaire, j'ai tendance à être d'accord un peu... Le titre le dis: Withdrawal method. Yeah. La lecture de ce livre c'est comme un coitus interrompu. Voila. Ca viens de me frapper. Mais il faut dire que l'auteur a une plume enviable, ça va finir par donner quelque chose de superbe j'en doute pas.
Je suis encore un peu perplexe par ce livre, mais j'ai trouvé ça bien intéressant, ça m'a donné envie d'écrire ( pas que je le fais, mais bon.) Somme toute, je crois que l'auteur a du talent, je crois qu'il a une carrière prometteure devant lui. Il travaille actuellement un roman, j'ai hate de voir comment son style se porte sur un histoire plus longue, je crois que ça risque être intéressant.
mercredi 23 février 2011
Pour ne pas oublier et petite mise à jour
Suggestions de Shannon:
Nous aurons vécu nous non plus, David Ménard.
Mise à jour:
Je suis arrivée en un morceau de mes merveilleuses vacances... J'ai lu les trois livres que énumérés dans le post précédent... More to come...
What's next:
J'ai commandé Comment devenir un monstre de Jean Barbe. Faut que j'aille le rammasser.
Pis le livre de Kurt Vonegut me parle, pis le lire de Sylvia Plath... Je vais jsute devoir choisir qquechose.. Je me donne un peu de répit, pour peur de faire une overdose de lecture...
A bientôt cher public!
samedi 12 février 2011
Trop de choix! Lectures vacances...
Ma récolte:
Mother night, Kurt Vonegut
To the lighthouse, Virginia Woolf
Le coeur découvert, un roman d'amours, Michel Tremblay
Jack Kerouac, Les clochards célestes
Comment devenir un monstre, Jean Barbe (en commande)
The Bell Jar, Sylvia Platt
The withdrawal method, Pacha Malla ( un livre d'histoires courtes en passant!)
Broken, Daniel Clay
Ce que j'emmène et pourquoi:
Everything is Illuminated, Jonathan Safran Foër: Parce que je suis a moitié chemin, et j'ai bien envie de le finir.
The withdrawal method, Pacha Malla: Parce que je pense que ça risque me rappeller de Miranda July, et aussi parce que des histoires courtes en voyage, ça passe bien... pas trop un bon attention span.
et...
Broken, Daniel Clay: Parce que ça me rappelle Lullabies for Little Criminals, que j'avais dévoré au Cuba l'an dernier.
Raison supplémentaire que j'apporte les deux derniers: C'est des auteurs dont j'ignorais l'existence, et leur livres étaient en méga vente. J'ai lu des extraits, et j'ai hâte de voir ce qui en sors... Des fois, il faut prendre une chance et découvrir quelque chose de nouveau...
Février: Everthing is Illuminated, Jonathan Safran Foër
Je n'ai pas encore fini de le lire, mais... Trop génial! Je crois vraiment et sincèrement que ce roman est celui dont l'auteur avait besoin d'écrire. C'est un accouchement. Il a porté ce livre la une jeune vie durant je croit, et je suis heureuse d'être présente pour voir vivre ce roman.
J'ai regardé le film l'autre jour, et puis j'ai eu envie de lire le livre en même temps.
J'ai débuté avec les chapitres du narrateur ukrainien. Quelle joie. Je retrouvais toute les mêmes farces que dans le film, voir le même script verbatim par moments.
Je trouvais ensuite un autre narrateur, un point moins illustré dans le film, l'histoire du village où es né l'arrière-arrière-arrière (arrière?) grand-mère de notre héro, Trachimbrod.
Franchement, les premiers chapitres durant, j'ai eu de la difficulté a rentrer dedans le livre a cause de ces chapitres là... Mais l'autre jour, j'en ai lu un qui m'a ému. De un, c'est sa façon de parler des émotions comme différentes a chaque fois qu'on les ressens: la tristesse face à mort ou celle qu'on ressent quand notre déjeuner tombe par terre ( ok les exemples de l'auteur sont meilleurs) ... De deux, il peint un image si jolie, tout en expliquant que c'étais bien lui, le héro qui faisait cette narration. Il décrivait que quand les humains copulent, ça produit une faible lumière, et que cette lumière la est visible de l'espace des centaines d'années plus tard. Bien sur, cette lueur, cette énérgie ne serait visible que quand plein d'humains copulent, par exemple à Dublin lors de la St-Patrick, ou New York à la St-Valentin, ou encore, la soirée du festival à Trachimbrod. C'est ainsi explique l'auteur, que sa grand-mère et sa mère, regardant l'atterrissage sur la lune, purent voir, des centaines d'année plus tard, la lueur de Trachimbrod à l'écran.
Non mais c'est tu pas beau? Ça m'a rappelé un peu du film Short Bus, qui a utilisé cette image de l'électricité pour ilustrer l'orgasme, et comme le trailer démontre ça se passe à New York... Entouka, j'ai trouvé ça beau comme passage.
Je n'ai pas encore fini, mais si le sommeil ne me rattrape pas à l'aéroport, et que l'excitation ne m'empêche pas de lire, je pourrait bien le finir aujourd'hui...
Lire un autre blog post sur le même auteur.
Umbrella Man, Roald Dahl
Belle petite lecture, quelques histoires qui vont me rester, d'autres plus oubliable.
Mais bon, je crois que finalement je préfére ses contes pour enfants...
Je l'ai lu il y a un petit bout, mais je ne me suis pas décidé à écrire un billet avant maintenant...
jeudi 27 janvier 2011
Janvier 2011: L'ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon
Quelle délicieuse façon de débuter l'année.
Un auteur que j'avais voulu lire avant d'aller à Cuba l'an dernier, (Je pensais qu'il était originaire de Cuba, mais non, il est né à Barcelone, ou se déroule l'intrigue de ce livre, merci wikipédia!) et qu'une amie m'a recommandé dernièrement.
J'ai mis le livre en réserve à la bibliothèque en fin Décembre, et par magie il apparu juste à temps pour le mois de Janvier. J'ai trainé la patte avant de le commencer (la semaine dernière) mais dès que j'ai lu les premières phrases, j'étais accro....
Le roman débute avec une visite nocturne d'un père et d'un fils au Cimetière des livres oubliés, lieu magique ou se retrouvent les livres tombé dans l'oubli collectif, un archive de livres dont plus personne ne lis.
La visite se déroule sous le secret de la nuit brumeuse de Barcelone, et le fils est invité à se choisir un livre, et en devenir le gardien, pour pas qu'il ne sombre à l'oubli. Daniel, le jeune garçon marche dans ce labyrinthe, et retrouve enfin un livre qui l'interpelle, L'Ombre du Vent, par Juliàn Carax.
Il dévore le livre en une soirée, et pars à la recherche d'autres roman par l'auteur, mais il s'avère que l'auteur n'avais que publié quelques livres et que seulement quelques centaines d'exemplaires avaient été vendues. De plus, beaucoup des livres vendus ont été détruits par le feu...
Le père de Daniel, libraire, l'apporte voir un ami expert en livre rare, qui lui offre des prix exorbitants pour le roman, que le jeune Daniel réfuse. Il se développe une amitié entre l'expert et sa nièce, Clara qui est aussi une amatrice des livres de Carax, et avec qui le jeune Daniel s'en-amourache, et lui offre le livre.
La force mystérieuse qui brule les livre menace Daniel, et pour sauver Clara, il s'infiltre chez elle, mais la découvre au lit avec un autre, il se sauve avec le roman, et une bonne rasade de l'amant furieux. C'est ici qu'il rencontre Fermin, ancien espion devenu clochard.
Les années passent, les affaires de la librairie familiale prospèrent, et le père de Daniel cherche un poète espion pour dénicher des romans rares pour la bibliothèque, et ainsi Ferrmin entre dans l'intrigue. Daniel, maintenant adolescent cherche de plus en plus a élucider le mystère de la vie de Carax, avec laquelle sa propre vie semble prendre une symétrie intéressante. On suit alors les aventures qui frôlent le fatal, de Daniel et de son complice Fermin dans les liaisons amoureuses, et le mystère de Carax.
Bon, ça sonne un peu roman policier, mais c'étais bon! Fermin avec ses perles de sagesse et son humour grossière.... Les personnages, l'intrigue... Il parlait de la Ramblas, et je me retrouvait la, devant une cafétéria ou on avait été manger quand on y était, avec les foules de gens... C'étais bien écrit, j'ai été captivée tout le long, bref, je recommande!
Je lis aussi un livre d'histoires courtes de Roald Dahl ( Auteur de Charlie and the Chocolate Factory et James and the Giant Peach) qui sont assez twisted merci... J'ai mis un livre de Virginia Woolf en réserve, et je pense commander Comment devenir un Monstre de Jean Barbe pour mon voyage au Mexique... J'aurais surement besoin d'un autre livre aussi... Reste a voir... Peut-être du Pablo Nurada... Une copie en français et une en espagnol, ce serait beau...